Exemplification de l'article « 1. parler »
Exemples et cooccurrents
- spécialt parler deux langues, trois langues, plusieurs langues
- parler du nez
- parler en l’air, parler à tort et à travers
- parler pour parler, parler pour ne rien dire
- Parler (l')arabe, (le) chinois, (l')espagnol.
- Parler (le) français comme unevacheespagnole.
- Parler à cœur ouvert.
- (sans déterminant devant le complément) Parler affaires, littérature.
- spécialt Parler à la radio, devant un micro.
- Parler à ses amis, avec ses amis.
- Parler avec affectation, avec assurance, avec confiance, avec passion.
- Parler bas, tout bas.
- Parler beaucoup, parler peu.
- Parler couramment (l')italien.
- Parler de cuisine avec des clients.
- Parler de l'actualité, de voyages.
- Parler de mariage, de se marier.
- Parler de partir, de voyager.
- Parler de vacances à son patron.
- Parler distinctement.
- (par anal.) Parler du regard, parler avec les mains.
- Parler fort, vite.
- Parler sous la menace, sous la torture.
- Parler un anglais approximatif.
Plus d’exemples et cooccurrents
- bien parler, parler bien
- mal parler, parler mal
- n'en parlons plus
- pronom.réfl. se parler
- (par méton.) De quoi parle ce film?
- (par anal.)(par méton.) Des yeux qui parlent.
- pronom.récipr. Elles se sont parlé dernièrement.
- Enfant qui commence à parler.
- Faire parler de soi.
- (par anal.) Faire parler un perroquet.
- Il a parlé de se lancer en affaires.
- Il lui parla de son enfance à la campagne.
- Laisser parler qqn.
- pronom. Langue qui se parle dans de nombreux pays, sur plusieurs continents.
- (au participe présent) Linguistiquement parlant, scientifiquement parlant.
- Q/C Parle, parle,jase, jase.
- Tout le monde en parle.
Citations
Littéraires
-
Attendez! Il faut que je vous parle
(Louis Caron, 1981). -
(par anal.)
C'est un mainate, dit le vétérinaire, il parle
(Monique Proulx, 1996). -
C'était[...]sans se voir vraiment l'un l'autre qu'ils continuaient à se parler à voix basse
(Gabrielle Roy, 1984). -
C'était une petite bonne femme de seize ou dix-sept ans pleine d'un allant farouche, qui parlait tout le temps et le plus souvent pour ne rien dire
(Christian Mistral, 1988). -
Ellelisait des auteurs qu'elle qualifiait d'innocents pour le simple plaisir d'en parler avec sa mère
(Nicole Brossard, 2001). -
spécialt
Elle me dit que certains d'entre eux ne parlent pas un mot de français et qu'il faudrait que j'en profite pour apprendre leur langue
(Réjean Ducharme, 1966). -
(par anal.)
il est faux de dire[...]que la femme ne parle que par gestes à son enfant
(Louky Bersianik, 1979). -
Il était trop tôt pour parler de projets, mais elle pressentait que la vie avait encore des choses à lui apporter
(Florence Nicole, 1994). -
pronom.récipr.
ils se sont parlé avec cette impression rare de se reconnaître
(Marie Laberge, 1992). -
J'étais avec un ami qu'aucune humanité ne retenait dans ses jugements et qu'une fièvre du bon mot faisait parler à tort et à travers
(Hugues Corriveau, 1991). -
pronom.réfl.
Je me parle à haute voix pour m'empêcher d'avoir peur de ce que je suis en train de faire
(Réjean Ducharme, 1966). -
Je sais de qui tu parles
(Monique Proulx, 1996). -
Je suis en mesure de les faire parler tous les deux et ils vont avouer
(Alice Parizeau, 1981). -
Le mal est fait, n'en parlons plus
(Roger Lemelin, 1948). -
(sans complément en de)fam.
Les conjoints[ne]sont pas invités. Le soir de la Saint-Valentin, tu parles!! Maryse ne le crut pas
(Francine Noël, 1983). -
(sans déterminant devant le complément)
Les hommes s'éloignèrent comme ils le faisaient toujours, pour parler politique et saisons
(Arlette Cousture, 1985). -
(par méton.)
Le texte parle de choses modernes comme la communication, le tennis ou les vacances dans un club Med
(Élise Turcotte, 1991). -
Normalement il faut être quelqu'un pour parler et non parler pour devenir quelqu'un
(Monique LaRue, 2002). -
Papa essaie de bien parler, d'éviter les gros mots, les exclamations
(André Major, 1964). -
(au participe présent)
Politiquement parlant, mais sans le savoir, je fus pour lui
(Georges-Émile Lapalme, 1969). -
fam.
Roméo, tu parles d'un nom!
(Yvon Deschamps, 1998). -
Une maison avec une grande cuisine, un salon, deux chambres à coucher au rez-de-chaussée et quatre chambres à l'étage, sans parler d'un immense placard de cèdre
(Arlette Cousture, 1985). -
(par anal.)(par méton.)
Vous avez vu la toile qu'elle a faite pour lui? Cette œuvre parle!
(Florence Nicole, 1994).
Journalistiques
-
spécialt
On ne voit jamais deux capitaines sur un même navire, deux orateurs qui parlent en même temps, à la même minute, sur la même tribune
(L'Action nationale, 1994).
Autres citations
-
Parlez-moi d'amour
(chanson de J. Lenoir). -
Parlez-moi de vous
(chanson de C. Gauthier).
Recherches associées
-
Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
