couleur [kulœʀ] n. f.
I 1 Qualité de la lumière que renvoie un objet et
qui permet à l'œil de le distinguer des autres
objets, indépendamment de sa nature et de sa
forme. Couleur pâle, claire, foncée,
sombre. Couleur vive, criarde, terne,
délavée. Couleur unie. Couleurs chaudes. Couleurs froides. Couleur des cheveux, de la
barbe. Contraste de couleurs. Gamme de couleurs. Agencer des couleurs.
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en appos. Des robes couleur paille. Des yeux couleur mer. 2 phys. Phénomène visible conditionné par la longueur
d'onde de la lumière émise, réfléchie, transmise ou
diffusée par un objet. Couleurs de l’arc-en-ciel. couleurs du prisme, du spectre : couleurs principales que l'on obtient par
décomposition de la lumière blanche à travers un
prisme. couleurs fondamentales ou couleurs primaires : chacune des trois couleurs (bleu, jaune
et rouge) à partir desquelles on peut reproduire
toutes les autres. Couleurs complémentaires. 3 Toute autre couleur que le blanc, le gris et le
noir; spécialt couleur vive. Aimer la couleur.
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(par oppos. à en noir et blanc) en couleur(s). Télévision en couleur(s). Film en couleur(s).
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en appos. Écran couleur. Photo couleur.
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(expression) Q/C fam. Rêver en couleurs.
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(expression) En (faire) voir (à qqn) de toutes les
couleurs, (lui faire) subir des épreuves, des
tracasseries. « Admets que tu en as vu de toutes les
couleurs dans le cirque de l'amour » (N. Audet, 2002).
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Étoffe, vêtement de couleur. Laver le blanc et la couleur. S’habiller de couleurs
voyantes. 4 au plur. Symbole, marque distinctive d’une nation, d’une
collectivité, etc. Couleurs nationales. Les couleurs d’une équipe de
hockey. « les couleurs de la Communauté
européenne » (La Presse, 1994). 5 Dans un jeu de cartes, chaque marque des quatre
séries (trèfle, carreau, cœur, pique). Jouer dans la couleur.
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(expressions)
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Annoncer la couleur : annoncer la série qui servira
d'atout.
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fig. Annoncer ses couleurs : annoncer ses intentions. Elle « a non seulement pris les devants, elle a
aussi annoncé ses couleurs de façon non
équivoque » (Le Devoir, 1998). 6 Teint, carnation de la peau.
⇒
carnationteint. Couleur de peau. Perdre des couleurs. Reprendre des couleurs. « ses belles couleurs avaient un peu pâli
sous l'effet de l'insomnie » (Y. Beauchemin, 1981).
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Changer de couleur : pâlir ou rougir sous l'effet d'une
émotion.
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Haut en couleur : en parlant du visage, très
coloré; fig. pittoresque, truculent. Personnage haut en couleur. « ce nouveau voyage devait lui apporter des
aventures plus hautes en couleur » (A. Grandbois, 1941).
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(dans une société majoritairement blanche) Personne de couleur : personne dont la peau n'est pas de couleur blanche; spécialt personne dont la peau est noire. 7 Effet produit par les couleurs d'un
tableau; par ext. impression générale qui s'en
dégage.
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peint. Couleur locale : couleur propre à chaque objet,
indépendamment des jeux de lumières et
d’ombres; fig. ensemble des détails caractéristiques des
personnes ou des choses en un lieu ou une époque
donnés. « Mon accent en espagnol avait pris des
couleurs locales » (Guill. Vigneault, 2000). 8 Substance qui sert à donner de la
couleur. Tube de couleur. Crayons de couleur. Broyer des couleurs. Appliquer, étendre la couleur.
‒
F/E Marchand de couleurs : droguiste.
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Teinture, coloration appliquée aux
cheveux.
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colorationteinture. Changer de couleur. Se faire faire une couleur.
II fig. 1 Éclat, brillant d’un style, d’une situation,
d’un événement.
⇒
brillantéclat. Couleur d’une description, d’une
narration. La couleur d’une réception. 2 Apparence, aspect distinctif, caractéristique
sous lequel se présente une situation.
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apparence. Le récit prit soudain une couleur
inattendue.
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Sous couleur de : sous l'apparence de, sous prétexte
de.
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(expression) fam. (Ne pas) connaître, (ne pas) voir la
couleur de qqch. : (ne pas) connaître, (ne pas) voir, (ne
pas) bénéficier de qqch. 3 Opinion, tendance.
⇒
opiniontendance. Couleur politique.
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prov. Des goûts et des couleurs on ne discute
pas.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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couleur
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