1. coche [kɔʃ] n. f.
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Q/C
1 Entaille faite dans un corps solide (le plus souvent du
bois); marque servant de repère.
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encoche. « Tous les soirs, il faisait une coche au couteau sur un
bout de bois en disant à Émilie qu'il comptait les jours
qu'il lui restait à être "prisonnier de sa liberté" » (A. Cousture, 1985). REM. Cet emploi de coche est aujourd’hui vieux ou régional en France. 2 fig. et fam.
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Coche mal taillée : erreur, faute; incident, acte répréhensible.
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erreurfaute. « François t'aimait, non? Ça, tu le
sais [...] Alors de quoi t'as besoin? De te torturer, de
te faire mal, de te déchirer sur la seule coche mal
taillée qu'il t'ait jamais faite? » (M. Laberge, 1992). REM. Cet emploi est également en usage dans
d’autres aires de la francophonie, notamment en
Louisiane.
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Être à côté de la coche : faire fausse route, rater le but, la
cible; être à côté de la question. « quand elle l'associait à ses projets, il
prenait des airs importants, pérorait à tort et à
travers, presque toujours à côté de la coche, et
cette comédie forcée le rendait ridicule à ses
propres yeux » (N. Audet, 1980).
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Sauter, péter une (ou sa) coche : perdre son sang-froid, faire une colère,
s’emporter bruyamment.
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perdre la tête; fam. péter les plombs, piquer une colère, piquer une, sa crise. « Sauter une coche au bureau, c’est
inacceptable! » (Les Affaires, 2011). « Renaud le connaissait assez pour savoir qu’il finirait par sauter une coche à travailler
autant d’heures en si peu de jours » (S. Larue, 2016).
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Cran, degré.
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crandegré.
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crandegré. Être une coche au-dessus, en dessous des autres
(choses ou personnes). Monter, baisser d’une coche dans l’estime de
qqn.

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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coche
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