tarir [taʀiʀ] v.
1 V. tr. dir. Mettre à sec (une réserve d’eau, un liquide), faire cesser de couler.
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assécher, dessécher, épuiser. Tarir une source.
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fig. « des matières [...] qui tarissent l'âme » (M. Proulx, 1996).
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V. intr. Cesser d'être alimenté, de couler; s'épuiser. « Elles pleuraient toutes les deux et, par contagion, je pleurai un peu. Mais mes larmes tarirent tout de suite » (Cl. Martin, 1966).
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pronom. Le puits se tarira s’il ne pleut pas. Ruisseau tari.
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fig. Son énergie tarissait de jour en jour. 2 V. intr. (sujet personne) (en constr. nég.) ne pas tarir. Ne pas cesser de parler, être inépuisable. « Sa tante ne tarissait pas et ajoutait de nouveaux détails chaque fois qu'elle refaisait le récit de l'assassinat » (N. Kattan, 1975).
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V. tr. indir.
ne pas tarir au sujet de, sur, etc. Elles ne tarissent pas au sujet de l'aventure qu'elles ont vécue. Il « ne tarissait pas sur la diversité des lignes et du matériau » (La Presse, 1991).
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V. tr. indir. ne pas tarir de. Ne pas cesser de tenir telle ou telle sorte de propos. Ne pas tarir d’éloges au sujet de qqn, qqch. « Léopold lui avait embrassé les mains, comme à une grande dame, et n'avait pas tari de louanges durant tout cet été-là » (R. Lalonde, 1996).
ne pas tarir au sujet de, sur, etc. Elles ne tarissent pas au sujet de l'aventure qu'elles ont vécue. Il « ne tarissait pas sur la diversité des lignes et du matériau » (La Presse, 1991).
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V. tr. indir. ne pas tarir de. Ne pas cesser de tenir telle ou telle sorte de propos. Ne pas tarir d’éloges au sujet de qqn, qqch. « Léopold lui avait embrassé les mains, comme à une grande dame, et n'avait pas tari de louanges durant tout cet été-là » (R. Lalonde, 1996). 
CONJUGAISON
MEQ - AC