maternel, maternelle [matɛʀnɛl] adj. et n. f.
I Adj. 1 Qui, physiologiquement et psychologiquement,
est propre à la mère. Amour, instinct maternel. Lait, allaitement maternel.
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De sa mère. « j'avais vraiment la frousse. Je
m'accrochais aux jupes maternelles » (Cl. Jasmin, 1972). 2 par anal. Qui est semblable à ce qui vient d'une mère ou
évoque le comportement d'une mère vis-à-vis de son
enfant. Geste maternel. « Peu à peu, elle venait à l'aimer autant
qu'un de ses frères, mieux même, finissait par
éprouver pour lui une sollicitude presque
maternelle » (A. Laberge, 1918). 3 Qui, généalogiquement, a rapport à la
mère (anton. : paternel). Grand-père maternel. Une tante du côté maternel. « Les familles maternelle et paternelle se
réunissent exceptionnellement dans notre maison
pour ce jour béni de la première
communion » (D. Bombardier, 1985).
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langue maternelle : première langue apprise inconsciemment
par un sujet au contact de l'environnement
familial immédiat. « Je n'ai pas oublié ma langue maternelle
mais je la parle de moins en moins souvent, et
depuis longtemps je ne la pratique plus qu'en
rêve » (É. Ollivier, 2001).
II N. f. maternelle. 1 (dans le système d’éducation québécois) maternelle ou adj. classe maternelle. Classe où les enfants reçoivent une
éducation préscolaire. (in GDT) Entrer à la maternelle. « Joyeuse parenthèse entre la petite
enfance et l'école, c'est à la maternelle que
commence la formation des petits élèves de
demain » (Le Devoir, 2002). « j’ai regardé les dessins que j’avais créés de mes doigts à la maternelle durant toute l’année » (D. Danis, 1993). REM. Dans ce sens, l'emploi de maternelle a été officialisé par l’OQLF. 2 (dans le système d’éducation français) maternelle ou adj. école maternelle. Établissement d'enseignement préscolaire
qui accueille les enfants de deux à six
ans.
ORTHOGRAPHE
| adjectif | nom féminin | ||||||||||
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maternel |
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maternelle |
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