enfoncer [ɑ̃fɔ̃se] v.
I 1 V. tr. dir. Faire pénétrer qqch. avec force vers le fond.
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fam. fourrer. Enfoncer un pieu dans la terre. Enfoncer un clou dans une planche. « Avec le talon de sa hache, il enfonçait un coin de fer dans le bois dur comme de la pierre » (L. Caron, 1981).
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fig. enfoncer qqn dans qqch. Aggraver la situation de qqn sur tel ou tel aspect. Une « richesse inutile qui l'accable et l'enfonce dans une étrange solitude » (G. Marcotte, 1962). 2 V. pron. (passif) s'enfoncer. Aller vers le fond. S'enfoncer dans l'eau. Pied qui s'enfonce dans la neige.
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par ext. S'enfoncer dans une forêt. « Elle éteignit les lumières et s'enfonça dans son fauteuil » (U. Paquin, 1923).
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fig. S'enfoncer dans la misère. 3 V. intr. Aller vers le fond, jusqu'au fond de qqch. « Au printemps, la crue des eaux dépose sur les rives une boue argileuse; les hommes enfoncent jusqu'aux genoux et arrachent avec effort leurs jambes fangeuses et noires » (L.-P. Desrosiers, 1946).
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V. tr. indir.
enfoncer dans. Enfoncer dans le sable, dans la boue. « la route n'avait pas été déblayée de tout l'hiver et j'enfonçais jusqu'à la fourche dans ce chaos blanc » (J. O'Neil, 1989).
enfoncer dans. Enfoncer dans le sable, dans la boue. « la route n'avait pas été déblayée de tout l'hiver et j'enfonçais jusqu'à la fourche dans ce chaos blanc » (J. O'Neil, 1989). II
A V. tr. dir. 1 Faire céder par une violente poussée vers l'intérieur.
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défoncer. « ils n'eurent pas à enfoncer la porte, puisqu'elle avait d'abord été grande ouverte » (A. A. Michaud, 2001). 2 Enfoncer une armée, y faire une percée, la défaire. 3 fam.; fig. Enfoncer un adversaire, le vaincre.
B V. pron. (passif) s'enfoncer. S'abaisser sous la pression de qqch.
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céder. « le toit écartelé s'enfonçait dans un grondement » (Guill. Vigneault, 2001).
CONJUGAISON
MEQ - 6e