adonner [adɔne] v.
I 1 V. intr. Tourner dans un sens favorable à la marche du navire, en parlant du vent. Brise qui adonne.
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par ext. Q/C Être favorable, en parlant de la marée. « Les jours où la marée adonnait, je la rencontrais sur la grève généralement seule » (J.-Ch. Harvey, 1934). 2 V. intr. Q/C fam. Convenir, arriver; se présenter, tomber (bien ou mal).
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arriverconvenir.Son appel adonne mal, j'allais partir. Ça adonne bien, elle est libre elle aussi. Ils voulaient travailler ensemble, mais ça n'avait jamais adonné. « Depuis quelques jours, je voulais venir, dit-il. À soir, le temps adonnait... » (F.-A. Savard, 1948).
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V. tr. indir. adonner à qqn. Convenir à qqn. « même si c'est maintenant que ça t'adonne, moi, ça [ne] m'adonne pas » (M. Laberge, 1992).
II V. pron.
A s'adonner à qqch. Se livrer par inclination et avec ardeur à une activité ou à une pratique particulière. S'adonner à un sport. S'adonner à la musique, à la peinture. S'adonner aux jeux de hasard. Peuples adonnés aux travaux des champs. « Nous avions tous la passion de la lecture et il nous était défendu de nous y adonner ouvertement » (Cl. Martin, 1966).
B Q/C fam. 1 s'adonner à (+ inf.). Se produire, se trouver, arriver par hasard. Au moment où je suis sorti, il s'adonnait à passer. « Je me pointe au bar, le barman s'adonne à être un ami » (J. Ferron, 1969).
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impers. il s'adonne que ou ça s'adonne que. Il se trouve que. Ça s'adonne que je ne suis pas libre ce soir-là. « il s'adonne qu'[il] possède aussi une personnalité riche, à défaut d'être flamboyante » (Le Devoir, 2010). 2 s'adonner (bien, mal) avec qqn. S'entendre (bien, mal) avec qqn. Ils s'adonnent mal ensemble. « Je m'adonne bien avec eux autres » (R. Lemelin, 1948).
CONJUGAISON
MEQ - AC
- adonner à qqn
- ça s'adonne que
- il s'adonne que
- s'adonner à
- s'adonner à qqch.
- s'adonner (bien, mal) avec qqn