réserver [ʀezɛʀve] v.
1 V. tr. dir. Destiner qqch. à l'usage exclusif ou particulier de qqn. Réserver un bureau pour qqn. « Le major m'entraîna vers une petite pièce qui lui était apparemment réservée » (A. Grandbois, 1945).
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V. pron. se réserver. Garder pour soi qqch., à son usage exclusif ou comme prérogative. Se réserver le droit, la possibilité de faire qqch. « Je me réservais l'avant-midi pour mes écritures » (G. Roy, 1984). 2 V. tr. dir. Conserver, mettre de côté dans l’attente d’une occasion plus favorable ou en vue d’une utilisation précise.
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épargner.
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conserver.Réserver de l’argent pour un voyage. Réserver ses forces. « elle se propose de réserver son jugement » (Fr. Loranger, 1949).
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Mettre de côté pour qqn.
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garder, laisser. « pour Alexis, elle a réservé quelques bonnes rasades de son vin de cerise » (F.-A. Savard, 1937).
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V. pron. se réserver de (+ inf.). Conserver pour l'avenir la possibilité de (faire qqch.). Elle « avait caché à son petit-neveu les circonstances réelles qui avaient entouré son arrivée chez elle [...], se réservant de lui apprendre la vérité plus tard » (Y. Beauchemin, 1989). 3 V. tr. dir. Retenir qqch. à l'avance pour qqn; louer ou faire retenir qqch. pour qqn. Réserver des billets de spectacle, une chambre d’hôtel. « ils n'ont pas pensé à réserver les services d'un prêtre » (A. Parizeau, 1981). 4 V. tr. dir. Destiner qqch. à qqn; être destiné à faire survenir. Réserver un accueil froid, chaleureux à qqn. Qui sait ce que nous réserve l’avenir? « Le premier de l'an nous réservait une mauvaise surprise » (Cl. Martin, 1966). 5 V. pron. se réserver. S’abstenir de s’engager, de manière à rester disponible (pour faire qqch.). « Je me réserve pour une autre tâche » (J.-Ch. Harvey, 1934).
CONJUGAISON
MEQ - AC