étrangler [etʀɑ̃gle] v. tr. dir.
1 Tuer ou tenter de tuer en paralysant les voies respiratoires, par la compression du cou. Étrangler qqn de ses propres mains. « je lui enfonçai mes ongles dans la gorge pour l'étrangler » (J. Benoit, 1981).
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pronom. S'étrangler avec une corde. 2 par ext. Serrer ou irriter la gorge au point de provoquer une sensation d'étouffement; faire perdre momentanément la faculté de respirer ou de s'exprimer normalement.
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étouffer. Sa cravate l'étrangle. Le chagrin, la colère l'étrangle. Être étranglé par la soif. « quelques secondes avant de plonger dans le vide, une peur atroce m'avait étranglée » (D. Demers, 1992).
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pronom. S'étrangler en avalant de travers. « Le journaliste s'étranglait de rire devant l'air effaré de son compagnon » (Y. Beauchemin, 1981).
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(en emploi d’adjectif) étranglé. Qui a du mal à sortir de la gorge; atténué, étouffé. Voix étranglée. Rire étranglé. 3 par anal. Resserrer, comprimer.
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comprimerresserrer.Ceinture, pantalon qui étrangle la taille.
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pronom. « La route, jusque-là large et rectiligne, s'étrangla en un chemin tortueux et montueux » (A. Langevin, 1953). 4 fig. Empêcher de s'exprimer, de se manifester.
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étouffer. Étrangler la liberté, la presse.
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Faire subir une contrainte morale ou financière insupportable à. Ses soucis l'étranglent. « Les dépenses de santé étranglent les provinces » (L’actualité, 2001).
CONJUGAISON
- ⇒ comprimer
- ⇒ enrayer
- ⇒ étouffer
- ⇒ juguler
- ⇒ oppresser
- ⇒ refouler
- ⇒ resserrer
- ⇒ suffoquer
- ⇒ supprimer
- ⇑ tuer