Exemplification de l'article « trou »
Exemples et cooccurrents
- golf trou (de golf)
- trou d'eau
- Q/Cgolf trou d'un coup
- fig. trou de mémoire
- trou du souffleur
- aéron. trou d’air
- techn. trou d’homme
- F/Egolf trou en un
- astron.(par anal.) trou noir
- fig. trou normand
- Trouborgne.
- fig. Trou dans un budget.
- fig. Trou dans une comptabilité.
- Trou debeigne.
- vulg.injur.anat. Trou decul.
- Trou de marmotte.
- Trou de souris.
- F/Evulg.injur.anat. Trou ducul.
- Trou d’aération.
- anat. Trouobturateur.
- anat. Trouoccipital.
Plus d’exemples et cooccurrents
- Q/Cfam.anat. avoir les (deux) yeux dans le même trou
- fig. boucher un trou
- F/E faire son trou
- fam.anat. ne pas (ne plus) avoir les yeux en face des trous
- fam.(par anal.) n’être jamais sorti de son trou
- Q/Cfam. prendre son trou
- fam.(par anal.) sortir de son trou
- Q/Cfam. Avoir intérêt à prendre son trou.
- Avoir un trou au genou.
- fig. Avoir un trou dans son agenda, dans son horaire.
- Boucher, remplir un trou.
- Chasser(le phoque) au trou.
- Creuser son trou.
- fig. Dictée à trous.
- Enfants qui pataugent dans les trous d’eau.
- Q/Cfam.(par anal.) Envoyer qqn au trou.
- Q/Cfam.(par anal.) Être au trou.
- chaussée Éviter les trous.
- fig. Exercice, phrases à trous.
- fig. Faire le trou normand.
- anat. Le trou de l’oreille.
- Le trou d’une cheminée.
- Le trou d’une serrure, d’une aiguille.
- Q/C Ne pas avoirinventéle bouton à quatre trous.
- F/E Parvenir à faire son trou.
- Percer un trou.
- vulg.anat. Péterplus haut que le trou.
- fig. Remplir les trous dans un examen, un questionnaire.
- chaussée Réparer des trous.
- Tomber dans un trou.
- golf Un terrain de 18 trous.
- fig. Un trou dans une conversation.
- Un trou dans un mur.
- Un trou dans un vieux chandail.
Citations
Littéraires
-
c'était grand-père le fossoyeur du cimetière. J'allais souvent le voir creuser des trous qu'il faisait dans la terre, avec précaution
(Victor-Lévy Beaulieu, 1970). -
fig.
dans le cahier, l'histoire existe à peine, parce qu'il y a des trous si grands entre les jours, que ce qui s'est le plus passé ne s'y trouve pas
(André Langevin, 1974). -
fam.(par anal.)
il avait quitté la grande ville, ses élèves, ses admirateurs, le plaisir singulier d'une notoriété admirative, pour un trou
(Jean Éthier-Blais, 1982). -
Q/Cfam.anat.
Il n'avait plus les yeux en face des trous et l'alcool, en le ralentissant, accentuait la mine abrutie qui lui était naturelle
(Christian Mistral, 1988). -
Jean Le Maigre sentait couler la brise d'hiver par les trous de ses bottines
(Marie-Claire Blais, 1965). -
fig.
Je n'étais pas tellement disposé à lui donner la réplique. J'agissais en comédien qui a des trous de mémoire
(Fernand Ouellette, 1985). -
(par anal.)
Mille, dix mille petits trous de lumière perçaient le couvercle de la nuit et laissaient fuir autant de petits rubans blanchâtres
(Gil Courtemanche, 2000). -
Q/Cfam.
Mingo grommela et prit son trou
(Christian Mistral, 1988).
Journalistiques
-
fig.
Aucune explication n'a été fournie[...]pour justifier ce trou de plusieurs dizaines de milliers de dollars
(La Tribune, 2005). -
fig.
Qu'est-ce au juste que le trou normand?[...]À l'origine, on parlait de "faire un trou" entre deux plats, en buvant cul sec un verre de cognac
(Le Soleil, 2006).
Recherches associées
-
Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
