infobulleliste_topolectal_UQ[UQ]Q/CParticularisme de l’usage québécois et canadien400Marques de répartition géographiquemarquesGeoCet emploi est caractéristique de la variété de français qui a cours au Québec et qui est largement répandue au Canada, ce qui signifie qu’il peut contribuer à distinguer cette variété nord-américaine de français de celle qui a cours en France et dans la francophonie européenne.Cela n’implique pas que cet emploi soit exclusif à l’usage nord‑américain du français, ni qu’il soit bien implanté dans la variété acadienne (qui se démarque du français québécois sur un certain nombre de points).Les particularismes de l’usage québécois et canadien sont parfois signalés comme tels dans les dictionnaires produits en France.Dans Usito, les emplois portant les marques Q/C et F/E sont généralement accompagnés de renvois synonymiques qui permettent d’établir rapidement des liens entre ces variantes géographiques et les autres ressources lexicales du français.Q/C infobulleliste_sociolectal_famfam.fam.familier250Marques de registre de languemarquesRegistreLa marque familier est utilisée pour marquer un emploi de registre familier, c’est-à-dire moins valorisé socialement qu’un emploi standard ou neutre; la marque familier peut parfois correspondre, en raison du contexte d’emploi, à une certaine valeur stylistique, expressive.fam. infobullenum_macro_sensnum_sensI, II, III…structuration de l’article250IMacrosensAMésosens1Sens◈Sous-sens‒Nuance1 infobulleverbe_vintrv._intr.v. intr.verbe intransitif250Informations lexicogrammaticalesinfoLexicoEn grammaire traditionnelle, un verbe intransitif est un verbe qui se construit sans complément d’objet (direct ou indirect). Il peut ainsi être accompagné d’un complément circonstanciel (CC) ou d’un attribut du sujet (Attr. S.). Cet animal dort pendant le jour.Il est très gentil.En grammaire nouvelle, un verbe intransitif est un verbe qui ne pourra avoir comme complément qu’un complément de phrase (CPh), celui-ci n’étant d’ailleurs pas obligatoire. Ainsi, parmi les verbes intransitifs en grammaire traditionnelle, une partie conserve le classement intransitif en grammaire nouvelle, tandis qu’une autre partie change de classement. Les verbes
reclassés sont analysés soit comme des transitifs directs (à comportement particulier), soit comme des transitifs indirects, soit comme des attributifs. Cet animal dort pendant le jour.V. intr. Faire du bruit avec sa langue en mangeant, en buvant. « Le curé but son café en sapant un peu parce que le breuvage était trop chaud » noticeArlette_Cousture.bio.xmlArlette_Cousture_bio_xmlArlette CoustureLes filles de CalebMontréal, Éditions Libre Expression, 1997, t. 2, Le cri de l'oie blanche, 596 p. [1re éd., 1986] javascript:return naviguerVers('')(A. Cousture, 1986). infobullenum_macro_sensnum_sensI, II, III…structuration de l’article250IMacrosensAMésosens1Sens◈Sous-sens‒Nuance2 infobulleverbe_vtrdirv._tr._dir.v. tr. dir.verbe transitif direct450Informations lexicogrammaticalesinfoLexicoEn grammaire traditionnelle, un verbe transitif direct est un verbe qui se construit avec un complément d’objet direct (COD).Nous parlons français.En grammaire nouvelle, un verbe transitif direct est un verbe qui se construit avec un complément direct (CD), c’est-à-dire un complément du verbe, essentiel, qui n’est pas introduit par une préposition.Nous parlons français.Certains compléments circonstanciels en grammaire traditionnelle peuvent être analysés en grammaire nouvelle comme des compléments directs à comportement particulier. Ils ont un comportement syntaxique moins prototypiques puisqu’ils ne se pronominalisent pas en le, la, les ou en et ne peuvent être mis au passif. Cependant, il s’agit
de compléments requis par le verbe, introduits sans préposition. Les grammaires ne précisent pas toujours comment les analyser et disent simplement qu’il s’agit de compléments de mesure, de prix et de temps ou alors de compléments directs par opposition aux compléments d’objet direct.Ce livre coûte 50 dollars.V. tr. dir. Absorber un liquide en faisant du bruit avec sa langue. « Albertine avait sapé sa dernière cuillerée de soupe » noticeMichel_Tremblay.bio.xmlMichel_Tremblay_bio_xmlMichel TremblayLa grosse femme d'à côté est enceinteMontréal, Éditions Leméac, 1986, 329 p. (Collection Poche/Québec). [1re éd., 1978] javascript:return naviguerVers('')(M. Tremblay, 1978).