montée [mɔ̃te] n. f.
I (anton. : descente). 1 Action de se porter vers un lieu plus élevé.
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ascension, escalade. Montée d'une montagne. « un gros homme à demi chauve que la montée de l'escalier avait mis en sueur » (Y. Beauchemin, 1989). 2 Action de monter, de transporter un objet plus haut. La montée de valises à l'étage.
II 1 Fait pour un objet, un engin, un projectile de s'élever ou d'être levé (anton. : descente). Montée d’un avion, d’une fusée. La montée d'une montgolfière. 2 En parlant de certains liquides, fait d'être porté à un niveau supérieur. Montée de sève. Montée des eaux.
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Montée de lait. 3 Augmentation en quantité, valeur, intensité.
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augmentation. Montée des prix, de la température. 4 fig. Amplification d'un mouvement, d'une manifestation, d'un phénomène.
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amplification. Montée fulgurante, significative d'un phénomène. Montée du racisme, du nazisme. Montée en puissance d’un dirigeant. Faire face à la montée d'une menace. « c'était une montée de l'irrationalisme » (M. Van Schendel, 1992).
III 1 Pente plus ou moins raide (anton. : descente).
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côte. Montée abrupte, rude. « Le cheval s'arc-boutait dans les montées et souvent s'arrêtait » (G.-É. Lapalme, 1969). 2 Voie de communication en pente généralement longue et peu accentuée, surtout située
en milieu rural, conduisant à un lieu déterminé. (in GDT) REM. L’emploi de montée a été officialisé par l’OQLF.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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montée
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