1. rire [ʀiʀ] v.
I V. intr. 1 Manifester une émotion, le plus souvent la gaieté, par certains mouvements de la bouche et des muscles du visage, accompagnés d'une cascade d'expirations plus ou moins sonores (anton. : pleurer).
⇒
s'esclaffer, se rouler par terre; fam. se bidonner, se dilater la rate, se marrer, rigoler. Avoir envie de, le goût de rire. Se mettre à rire. Rire doucement, tout bas. Rire franchement, de bon cœur. Rire tout seul dans son coin. Rire pour un rien.
◈
(expressions) Hurler de rire. Pouffer de rire. Se tordre de rire. Rire aux éclats. Rire aux larmes. Rire à plein gosier. Rire comme une baleine. Rire comme un bossu. Rire à se décrocher, à s'en décrocher la mâchoire. C'est Jean qui pleure et Jean qui rit.
‒
(de façon dissimulée ou forcée) Rire par en dedans. Rire aux anges. Rire dans sa barbe. Rire sous cape. Rire jaune.
‒
prov. Rira bien qui rira le dernier, se dit à propos de qqn qui espère prendre sa revanche sur celui qui triomphe maintenant. 2 littér. Avoir une expression joyeuse. « Ses yeux rient et sa bouche fait une moue d'enfant » (A. Langevin, 1953). 3 Prendre du bon temps, s'amuser (anton. : s'ennuyer).
⇒
s'égayer. Et si on sortait, histoire de rire un peu? Ne pas avoir le cœur à rire.
◈
(expressions)
‒
Avoir toujours le mot pour rire : toujours trouver prétexte à plaisanter.
‒
Q/C Entendre à rire : prendre habituellement les choses avec humour. « Et quand on sent venir la déstabilisation, à Washington, personne n'entend plus à rire » (L. Bissonnette, 1987).
‒
prov. Plus on est de fous, plus on rit. 4 Dire ou faire qqch. non sérieusement, par amusement ou par moquerie.
⇒
blaguer, plaisanter; fam. déconner. Quoi! Vous voulez rire! On rit bien mais ce n'est pas drôle. On ne rit plus : cela devient sérieux, grave. Sans rire : sérieusement. Sans rire, je dois partir. « Au milieu de la rue, deux petites filles jouaient au ballon en se criant, pour rire, des injures épouvantables » (M. Proulx, 1996).
‒
(expression) Rire au nez, à la barbe de qqn, s'en moquer ouvertement.
II V. tr. indir.
rire de. 1 Railler, tourner en dérision.
⇒
ridiculiser, se moquer de. Faire rire de soi. Nous riions de sa stupidité.
‒
Mieux vaut en rire qu'en pleurer : il ne faut pas s'en attrister; il est préférable de s’en moquer.
‒
absolt Ça prête à rire : ça suscite la moquerie. Vous me faites rire ou laissez-moi rire : je me moque de vos propos.
‒
pronom.; vieilli ou soutenu se rire de. Ils se sont ri d'elle. REM. Le participe passé du verbe pronominal se rire est toujours invariable. 2 Se jouer de; traiter avec indifférence ou mépris.
⇒
fam. se ficher de. Rire de l'autorité. Rire des critiques.
‒
pronom.; soutenu se rire de. Se rire des difficultés, des obstacles. REM. Le participe passé du verbe pronominal se rire est toujours invariable.
rire de. 1 Railler, tourner en dérision.
⇒
ridiculiser, se moquer de. Faire rire de soi. Nous riions de sa stupidité.
‒
Mieux vaut en rire qu'en pleurer : il ne faut pas s'en attrister; il est préférable de s’en moquer.
‒
absolt Ça prête à rire : ça suscite la moquerie. Vous me faites rire ou laissez-moi rire : je me moque de vos propos.
‒
pronom.; vieilli ou soutenu se rire de. Ils se sont ri d'elle. REM. Le participe passé du verbe pronominal se rire est toujours invariable. 2 Se jouer de; traiter avec indifférence ou mépris.
⇒
fam. se ficher de. Rire de l'autorité. Rire des critiques.
‒
pronom.; soutenu se rire de. Se rire des difficultés, des obstacles. REM. Le participe passé du verbe pronominal se rire est toujours invariable. CONJUGAISON