mourir [muʀiʀ] v.
1 V. intr. Cesser d'exister, perdre la vie.
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décéder, disparaître, expirer, partir, périr, rendre l'âme, s'éteindre, succomber, trépasser; fam. casser sa pipe, crever, passer l'arme à gauche, y rester. Elle est morte le 31 décembre. Il « mourut dans mes bras, sur un grabat de camp forestier, où la pneumonie le rongea pendant cinq jours » (J.-Ch. Harvey, 1934).
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(végétaux) « Les feuilles tombent, les plantes meurent, la terre gèle, et nous devons remercier Dieu de pouvoir traverser l'hiver » (D. Bombardier, 1985).
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par exag. « tu aimerais mieux mourir que d'être pointé du doigt comme différent » (Ch. Mistral, 1988).
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V. tr. indir.
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mourir de (+ cause). Mourir de vieillesse, de mort naturelle. Mourir de sa belle mort. Mourir d'un accident, d'une maladie. « Il mourut d'une cirrhose du foie, seul, sans testament, et personne n'eut à se remémorer ses bienfaits » (M. Ouellette-Michalska, 1984).
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mourir à (+ lieu ou + temps). Il mourut à Montréal, à 23 heures précises. Mourir au combat.
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Q/C Mourir au bout de son sang.
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V. attributif Mourir jeune, vieux. Mourir centenaire. « Ma grand-mère [...] était née à Québec en 1879. Elle mourra à l'âge de quatre-vingt-dix-sept ans, dans les bras de ma mère, sa fille aînée » (J. Royer, 1991).
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V. pron. littér. se mourir. Être en train de mourir. « Mon mari se meurt, en ce moment même. Ma place est à son chevet » (A. Hébert, 1970).
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(végétaux) « Les fleurs, écrasées sous la pluie, se mouraient » (G.-É. Lapalme, 1969). 2 V. tr. indir. mourir de (+ nom). Éprouver intensément (une sensation, un sentiment). Mourir de honte, de tristesse, d'envie. Mourir de faim, de soif. Mourir de froid, de chaleur. « Il avait douze ans quand il connut les premiers émois de la passion. Il crut qu'il allait mourir de bonheur » (N. Audet, 2002).
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Mourir d'envie de (+ inf.) : avoir très envie de faire qqch. Il « n'était pas ici depuis un mois que déjà il mourait d'envie de plier bagage » (Ch. Mistral, 1988).
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pronom.; littér. se mourir de. Se mourir d'amour. Il « se mourait d'inquiétude depuis plus de deux semaines » (Y. Beauchemin, 1981).
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V. intr. à mourir. Intensément. « Il y a quelque temps, épuisée de cette lutte contre moi-même, m'ennuyant à mourir, j'ai voulu le revoir » (U. Paquin, 1923).
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V. tr. indir. à en mourir. Être triste à en mourir. 3 V. intr. (sujet chose)
◈
Perdre peu à peu son existence, son rayonnement, en parlant d'une communauté humaine, de ses manifestations. Civilisation qui meurt. « Marginalisée et oppressée, une culture peut mourir » (M. Van Schendel, 1992).
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pronom.; littér. « Un village du sud de l'Italie se meurt au milieu des collines, un village presque mort déjà car ses enfants ont émigré » (M. Micone, 1984).
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S'arrêter, disparaître en perdant peu à peu sa force, son intensité.
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s'éteindre. Flamme d'une bougie qui vacille, puis meurt. « Les dernières notes moururent sous les applaudissements et les sifflements » (A. Cousture, 1985).
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pronom.; littér. « Le feu se mourait et, pourtant, il faisait bon dans la pièce » (Fl. Nicole, 1994).
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S'éteindre, disparaître, en parlant d'un sentiment, de ses manifestations. « les espoirs qui osaient encore se lever dans son cœur lui paraissaient moins sûrement voués à mourir » (G. Roy, 1984).
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pronom.; littér. « Il me semble qu'en moi ma jeunesse se meurt » (G. Marcotte, 1962). 4 V. tr. indir. (sujet chose) mourir dans, sur, etc. Finir son parcours, sa trajectoire, s'arrêter, en parlant d'un objet en mouvement. « Une jolie houle venait mourir sur la berge rocailleuse » (Guill. Vigneault, 2001).
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pronom.; littér. « L'abstention des indifférents n'aura pas beaucoup plus d'effet sur le destin de ces peuples que la vague qui se meurt dans les sables de la rive n'en peut avoir sur le cours des flots du Saint-Laurent » (E. de Nevers, 1896).
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mourir de (+ cause). Mourir de vieillesse, de mort naturelle. Mourir de sa belle mort. Mourir d'un accident, d'une maladie. « Il mourut d'une cirrhose du foie, seul, sans testament, et personne n'eut à se remémorer ses bienfaits » (M. Ouellette-Michalska, 1984).
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mourir à (+ lieu ou + temps). Il mourut à Montréal, à 23 heures précises. Mourir au combat.
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Q/C Mourir au bout de son sang.
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V. attributif Mourir jeune, vieux. Mourir centenaire. « Ma grand-mère [...] était née à Québec en 1879. Elle mourra à l'âge de quatre-vingt-dix-sept ans, dans les bras de ma mère, sa fille aînée » (J. Royer, 1991).
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V. pron. littér. se mourir. Être en train de mourir. « Mon mari se meurt, en ce moment même. Ma place est à son chevet » (A. Hébert, 1970).
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(végétaux) « Les fleurs, écrasées sous la pluie, se mouraient » (G.-É. Lapalme, 1969). 2 V. tr. indir. mourir de (+ nom). Éprouver intensément (une sensation, un sentiment). Mourir de honte, de tristesse, d'envie. Mourir de faim, de soif. Mourir de froid, de chaleur. « Il avait douze ans quand il connut les premiers émois de la passion. Il crut qu'il allait mourir de bonheur » (N. Audet, 2002).
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Mourir d'envie de (+ inf.) : avoir très envie de faire qqch. Il « n'était pas ici depuis un mois que déjà il mourait d'envie de plier bagage » (Ch. Mistral, 1988).
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pronom.; littér. se mourir de. Se mourir d'amour. Il « se mourait d'inquiétude depuis plus de deux semaines » (Y. Beauchemin, 1981).
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V. intr. à mourir. Intensément. « Il y a quelque temps, épuisée de cette lutte contre moi-même, m'ennuyant à mourir, j'ai voulu le revoir » (U. Paquin, 1923).
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V. tr. indir. à en mourir. Être triste à en mourir. 3 V. intr. (sujet chose)
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Perdre peu à peu son existence, son rayonnement, en parlant d'une communauté humaine, de ses manifestations. Civilisation qui meurt. « Marginalisée et oppressée, une culture peut mourir » (M. Van Schendel, 1992).
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pronom.; littér. « Un village du sud de l'Italie se meurt au milieu des collines, un village presque mort déjà car ses enfants ont émigré » (M. Micone, 1984).
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S'arrêter, disparaître en perdant peu à peu sa force, son intensité.
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s'éteindre. Flamme d'une bougie qui vacille, puis meurt. « Les dernières notes moururent sous les applaudissements et les sifflements » (A. Cousture, 1985).
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pronom.; littér. « Le feu se mourait et, pourtant, il faisait bon dans la pièce » (Fl. Nicole, 1994).
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S'éteindre, disparaître, en parlant d'un sentiment, de ses manifestations. « les espoirs qui osaient encore se lever dans son cœur lui paraissaient moins sûrement voués à mourir » (G. Roy, 1984).
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pronom.; littér. « Il me semble qu'en moi ma jeunesse se meurt » (G. Marcotte, 1962). 4 V. tr. indir. (sujet chose) mourir dans, sur, etc. Finir son parcours, sa trajectoire, s'arrêter, en parlant d'un objet en mouvement. « Une jolie houle venait mourir sur la berge rocailleuse » (Guill. Vigneault, 2001).
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pronom.; littér. « L'abstention des indifférents n'aura pas beaucoup plus d'effet sur le destin de ces peuples que la vague qui se meurt dans les sables de la rive n'en peut avoir sur le cours des flots du Saint-Laurent » (E. de Nevers, 1896). 
CONJUGAISON