gel [ʒɛl] n. m.
I (anton. : dégel).
1 Période de gelée. Gel hâtif, tardif. Les premiers gels de l'automne. Il y a risque de gel ce soir. « une nuit de gel léger qui avait purifié l'air et lui laissait du piquant » (G. Roy, 1977). 2 Congélation de l'eau courante (ou non) et de la vapeur contenue dans l'atmosphère.
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congélation. Le gel des cours d'eau. Une route abîmée par le gel. « Sous l'effet du gel, un clou forgé se contractait, sortait brusquement [...] d'une poutre en pétant comme un coup de mousquet » (J. Folch-Ribas, 1989).
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Congélation de l'eau contenue dans les tissus végétaux.
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congélation. Le gel des bourgeons, des jeunes pousses. « Les touffes de bardane devant le perron, toutes brunies par le gel, avaient l'air
plus misérables que jamais » (Y. Beauchemin, 1989). 3 fig. Blocage (d'une somme d'argent); arrêt, suspension (d'une activité, d'une mesure). Gel des avoirs de qqn. Gel des dépenses. Gel d'un programme de subventions. Gel des prix, des salaires, des taxes : blocage à leur niveau du moment. « des groupes d'étudiants étaient montés au créneau pour réclamer le gel des droits
de scolarité » (La Presse, 2003).
II
chim. Substance semi-liquide et transparente résultant de la formation de flocons dans une
solution colloïdale.
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Produit généralement translucide, de consistance gélatineuse.
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brillantine, gelée, gomina. Gel de douche. Gel coiffant. Des cosmétiques en gel.

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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gel
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