flatter [flate] v.
I V. tr. dir.
A 1 Caresser (un animal) de la main. Flatter un chat, un chien.
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Q/C fam. Caresser (une partie du corps humain). Il « lui flatta la nuque, du bas vers le haut » (A. Cousture, 1985). REM. Cet emploi est vieilli en France. 2 Affecter agréablement (un sens, l'organe d'un sens). Un vin qui flatte le palais.
B flatter qqn. 1 Louer excessivement ou faussement qqn pour s’attirer des faveurs.
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encenser, enjôler. Flatter des gens influents.
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Encourager, favoriser avec une complaisance excessive les penchants de qqn pour se l’attacher ou lui plaire. Flatter les bas instincts de qqn. « Il serait souhaitable [...] que l'on cesse de flatter la vanité des peintres en leur posant des questions » (P.-É. Borduas, 1948). 2 Satisfaire qqn dans son amour-propre, sa fierté. Une récompense qui flatte. « La confiance de son fils le flattait au plus haut point » (Y. Beauchemin, 1981). 3 Rendre plus attrayant, plus beau que la réalité.
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avantager, embellir. Un éclairage, une photo qui flatte qqn.
II V. pron. se flatter de ou littér. se flatter que. 1 Être persuadé que, aimer à croire que.
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prétendre. « comment pouvait-il se flatter que cette infidélité ne serait point découverte? » (Voltaire, 1756). 2 Se vanter, se prévaloir à tort ou à raison de qqch.
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se féliciter, se targuer. « Je me flattais d'avoir si vite gagné la confiance du patron » (N. Kattan, 1975).
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ⇒ avantager, au sens de flatter qqn
- ⇒ embellir, au sens de flatter qqn
- ⇒ encenser, au sens de flatter qqn
- ⇒ enjôler, au sens de flatter qqn
- ⇒ prétendre, au sens de se flatter de
- ⇒ se féliciter, au sens de se flatter de
- ⇒ se targuer, au sens de se flatter de
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