faveur [favœʀ] n. f.
I 1 Disposition ou attitude bienveillante envers qqn. Solliciter la faveur de qqn. Tenter de s’attirer les faveurs de qqn par la douceur.
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De faveur : obtenu par faveur. Traitement de faveur. 2 Avantage qu’une personne tire de la bienveillance ou de la préférence d’une autre.
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avantage. Accorder, demander une faveur à qqn. « les puissants du jour paient en faveurs et protections, les pouvoirs tyranniques,
en intimidations et menaces » (A. Bessette, 1914). 3 Considération dont qqn est l'objet.
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popularité.
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considération. Gagner la faveur populaire. 4 à la faveur de. Grâce à, en profitant de. « Avec un peu d'audace, à la faveur de l'obscurité qui les séparait, il aurait pu lui
tenir la main » (L. Hamelin, 1994). 5 en faveur de. Au bénéfice de, au profit de. Militer, plaider en faveur d’une cause. Se prononcer en faveur d’un projet. Des arguments en faveur de qqch. Le temps joue en notre faveur. Les « consommateurs commencent à exercer leur pouvoir de marchandage pour influencer les
prix en leur faveur » (Le Devoir, 1998). REM. Quand la construction en faveur de devrait être complétée par un pronom personnel, on remplace le segment de + pronom personnel par un déterminant possessif qui précède le mot faveur. Plutôt que en faveur de moi en emploiera donc en ma faveur. 6 au plur.; par euphém. (Dernières) faveurs : ultimes marques d’amour physique qu’une femme peut consentir à un homme. Accorder, refuser ses dernières faveurs. « un chevalier ridicule, humilié par la princesse démentant qu'elle lui ait jamais offert
ses faveurs » (A. Langevin, 1974). Vendre ses faveurs.
II vieilli Petit ruban étroit, utilisé à des fins décoratives. « j'ai l'habitude comme cela de nouer mes manuscrits avec une jolie faveur » (E. de Goncourt, 1860).
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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faveur
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