engouffrer [ɑ̃gufʀe] v.
1 V. tr. dir. littér. Précipiter, faire disparaître dans un abîme, un gouffre.
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précipiter.
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fig. « les journées tuent les rêves et nous engouffrent dans ce meurtre » (M. Gagnon, 1995).
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V. pron. s'engouffrer. Se perdre, disparaître dans un gouffre, un abîme. « Il lui raconta, en outre, plusieurs vieilles légendes touchant certains vaisseaux qui, conduits par des pilotes imprudents, s'étaient engouffrés à pleine voile [...] et n'avaient jamais reparu » (Ph. Aubert de Gaspé, fils, 1837). 2 V. tr. dir. fam. Avaler, manger avec avidité.
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dévorer, engloutir, ingurgiter.
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avaler.Engouffrer des brioches. « il venait d'engouffrer les trois quarts d'un sandwich [...] tomates-mayonnaise en cachette de sa secrétaire » (Fr. Noël, 1983). 3 V. tr. dir. Dilapider, engloutir.
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dilapiderengloutirdissiper. Engouffrer de l'argent, une fortune dans une maison. Ils « se lancèrent avec de formidables moyens financiers dans une opération qui devait, selon la rumeur publique, engouffrer deux millions de dollars » (G.-É. Lapalme, 1973). 4 V. pron. s'engouffrer. Entrer, pénétrer précipitamment dans (un passage, un lieu).
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entrerpénétrer.S'engouffrer dans un ascenseur, dans une pièce. S'engouffrer dans une ruelle. S'engouffrer dans une voiture. L'eau s'engouffre dans les fissures du plancher. « je sens la fraîcheur du sable pénétrer mes chaussures, le vent s'engouffrer sous ma chemise » (A. A. Michaud, 2001).
CONJUGAISON
MEQ - AC