corrompre [kɔʀɔ̃pʀ] v. tr. dir.
I Altérer par décomposition, vicier (anton. : assainir).
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détériorer, gâter, pourrir. Bactéries qui corrompent les aliments. « Les vaisseaux étaient porteurs de germes qui [...] corrompaient l'air, comme le croyaient certains » (M. Ouellette-Michalska, 1993).
II fig. 1 Affaiblir, altérer l’exactitude, la pureté, etc. de qqch. Corrompre le jugement de qqn. Corrompre une langue.
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pronom. (passif) L'art romain « mettra trois siècles à se corrompre au rythme des corruptions ambiantes » (P.-É. Borduas, 1948). 2 Dégrader ce qui est intègre, sain, honnête et constitue une valeur morale.
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avilir, dépraver, pervertir. Corrompre la jeunesse. « Ce n'est pas la science, ce ne sont pas les hautes études, ce n'est pas la culture de l'art qui corrompent les mœurs, mais bien l'oisiveté, l'ignorance et le désir exclusif du bien-être matériel » (E. de Nevers, 1896). 3 Pousser qqn à agir contre son devoir, sa conscience, par des dons, des promesses, la persuasion.
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acheter. Corrompre un témoin.
CONJUGAISON
- ⇒ abaisser
- ⇒ abîmer
- ⇒ acheter
- ⇒ altérer
- ⇒ avilir
- ⇒ décomposer
- ⇒ dégrader
- ⇒ délabrer
- ⇒ dépraver
- ⇒ déshonorer
- ⇒ détériorer
- ⇒ empester
- ⇒ endommager
- ⇒ gâcher
- ⇒ gangrener
- ⇒ gâter
- ⇒ infecter
- ⇒ mutiler
- ⇒ pervertir
- ⇒ polluer
- ⇒ pourrir
- ⇒ s'altérer
- ⇒ soudoyer
- ⇒ souiller
- ⇒ stipendier
- ⇒ tourner
- ⇒ vicier