conserver [kɔ̃sɛʀve] v. tr. dir.
1 Garder en bon état, maintenir hors de toute atteinte destructive.
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durer, entretenir.
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naturaliser. Conserver la biodiversité, le milieu naturel. Conserver sa santé, sa souplesse. Conserver un bâtiment, un édifice. « C'est dans les bras de sa femme que l'homme conserve sa jeunesse » (F.-A. Savard, 1965).
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cuisine Empêcher qqch. de s'altérer, de se gâter, par divers procédés.
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congeler, frigorifier, fumer, saler, surgeler.
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confire. Conserver des aliments, des produits. Conserver au congélateur, au réfrigérateur. Conserver dans la graisse, le vinaigre, la saumure. Conserver dans un bocal, une boîte de conserve. Conserver la fraîcheur d'un fruit, d'un légume.
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pronom. Poisson, viande qui se conserve bien. Se conserver longtemps, parfaitement. 2 Faire durer, garder.
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épargner. Conserver l'anonymat. Conserver l'équilibre. Conserver l'amitié, la confiance de qqn. Conserver la fraîcheur, l'humidité du sol. Conserver une tradition. « le savoir et la mémoire [...] se conserveraient intacts sous les intempéries des siècles » (J. Folch-Ribas, 1989).
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pronom. Archives, œuvres d'art qui se sont bien conservés. 3 fig. Ne pas perdre, préserver.
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entretenir, garder. Conserver jalousement, précieusement son intimité. Conserver son ancienneté, son emploi, son statut. Conserver la liberté, le pouvoir. Conserver le souvenir de qqch. Conserver notre identité culturelle, notre langue, notre nationalité. Conserver son autonomie, son indépendance. Conserver son calme, son sang-froid. Conserver un droit, un privilège. « la couleur du ciel ne conserve plus aucune trace de l'extraordinaire lumière d'août » (A. A. Michaud, 2001). 4 Garder en sa possession, ne pas jeter.
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réserver, se séparer.
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accaparer, sauvegarder. Conserver des biens, des meubles. Conserver des bijoux, des lettres, des photographies. Conserver des bulbes, des semences. Conserver un document, un dossier.
CONJUGAISON