coûter [kute] v. RO couter, sans accent.
1 V. intr. Être vendu ou acheté à tel prix.
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valoir. Un produit qui coûte cent dollars. « Les médicaments pour une si grave maladie doivent coûter cher » (A. Langevin, 1953).
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(expressions) fam.
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Coûter les yeux de la tête.
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Coûter la peau des fesses.
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Q/C Coûter une beurrée.
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Q/C Coûter un bras.
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par ext. Entraîner telle dépense. Une sortie qui coûte cher. « les plus belles choses ne coûtent rien » (Y. Deschamps, 1998).
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fig. Une erreur qui lui coûtera cher, qui aura pour lui des conséquences désagréables. 2 V. tr. dir. Demander pour s’accomplir des efforts, des moments pénibles.
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causer. « Cet objet laborieux [...] lui avait coûté beaucoup d'efforts » (P. Yergeau, 2001).
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Avoir pour conséquence la perte de qqch. Accident qui coûte la vie à une personne. « J'avais un devoir de français qui risquait de me coûter la soirée au complet » (D. Demers, 1992). 3 V. tr. indir.
coûter à qqn. Être pénible pour qqn.
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peser. Cet échec leur a coûté. « La nuit descend. Ça ne lui coûte pas, quand le soleil a foutu le camp derrière ce foutu horizon » (J. Brault, 1990).
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impers. « Il me coûtait de l'admettre, mais je n'aimai point la mer » (R. Lalonde, 1994). 4 Adv. complexe coûte que coûte. À tout prix. « je dois passer mon bac et [...] je le passerai coûte que coûte » (Andrée Maillet, 1965).
coûter à qqn. Être pénible pour qqn.
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peser. Cet échec leur a coûté. « La nuit descend. Ça ne lui coûte pas, quand le soleil a foutu le camp derrière ce foutu horizon » (J. Brault, 1990).
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impers. « Il me coûtait de l'admettre, mais je n'aimai point la mer » (R. Lalonde, 1994). 4 Adv. complexe coûte que coûte. À tout prix. « je dois passer mon bac et [...] je le passerai coûte que coûte » (Andrée Maillet, 1965). 
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ⇒ valoir
- coûte que coûte
- coûter à qqn
- coûter lapeaudes fesses
- coûter lesyeuxde la tête
- coûter unbras
- coûter unebeurrée
- une erreur qui lui coûtera cher