clôture [klɔtyʀ] n. f.
1 Ce qui ferme un passage, enclot un espace ou un bâtiment.
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barrière. Clôture métallique. Clôture en bois. Clôture de barbelés. Clôture d’un terrain, d’une propriété. Piquets de clôture. Un mur de clôture. « des cerfs sautent par-dessus les clôtures » (L’actualité, 1995).
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Q/C clôture à neige, installée provisoirement pendant l’hiver pour protéger des végétaux ou, placée le
long de certaines routes, pour empêcher que le vent et la neige ne rendent celles-ci
impraticables.
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Q/C Par-dessus la clôture : au baseball, au-delà des limites du jeu. Le joueur a frappé la balle par-dessus la clôture pour un circuit de trois points.
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(en droit civil québécois) litige relatif au droit de clôture : litige relatif au rapport de voisinage, en particulier au sujet de la copropriété
d'une limite, séparant deux fonds.
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fam. chicane de clôture. 2 Enceinte d’un monastère réservée aux religieux qui y vivent cloîtrés.
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cloître.
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fig. Obligation dans laquelle sont les religieux de ne pas sortir de leur monastère. Faire vœu de clôture. 3 Action de terminer, de déclarer terminé, de fermer.
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conclusion, fermeture, fin. Clôture d’un compte, d’un scrutin, de la Bourse. Clôture d’un congrès, d’un festival. Séance, soirée, cérémonie de clôture.
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polit. Terme d'une session dans une assemblée législative. Clôture du Parlement, de la session parlementaire.
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spécialt Procédure imposée par le parti au pouvoir pour mettre fin à un débat ou en limiter
la durée.
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bâillon, motion de procédure d’exception. « le gouvernement [...] a forcé l'adoption du projet de loi 40 en imposant la clôture des débats, mesure communément
appelée le bâillon » (La Presse, 1993). REM. Dans la terminologie actuelle de la procédure parlementaire au Québec, on utilise
le terme motion de procédure d’exception.

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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clôture
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