1. éponge [epɔ̃ʒ] n. f.
1 Animal invertébré aquatique, généralement ancré au fond marin, de forme irrégulière,
sans organe différencié et principalement constitué de cellules poreuses, qui filtre
l’eau et se nourrit des éléments qu’elle contient, et dont il existe diverses espèces
à squelette souple ou rigide. [Embranchement classique des spongiaires.]
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animal. Éponge de mer, d’eau douce. Pêcheur d’éponges. « Au menu, des falaises de sable et de roche, refuge des crabes, des homards, des éponges » (L’actualité, 2001). 2 par méton. éponge (naturelle) : substance légère et poreuse provenant d’une éponge à squelette souple, qui a comme
propriété d’absorber facilement les liquides et de les rejeter sous la pression; objet fait de cette substance et destiné à divers usages.
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par anal. Objet analogue constitué de diverses matières. Éponge synthétique. Éponge à récurer. « Un torchon, une éponge, et on se met à l'ouvrage » (M. Bosco, 2002).
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éponge végétale : objet analogue constitué de fibres végétales provenant notamment du fruit séché du
luffa; par méton. nom usuel du luffa.
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luffa.
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en appos. tissu(-)éponge. Tissu dont les fils dressés ont un grand pouvoir absorbant.
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ratine.
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Serviette(-)éponge.
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Gâteau(-)éponge.
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Tire(-)éponge. 3 (expressions)
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Passer l'éponge : pardonner, n’en plus parler. Il « souhaite sans doute passer l'éponge sur le passé » (Commerce, 1997).
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Jeter l'éponge (de l’anglais to throw up the sponge) : boxe jeter dans le ring une serviette-éponge ou une éponge pour signifier que le boxeur
abandonne; fig. abandonner la lutte; renoncer à poursuivre une action.
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jeter, lancer la serviette. « Les commerçants américains ont tout de suite jeté l'éponge » (La Presse, 2001). REM. Dans la langue de la boxe, l’expression lancer la serviette est plus courante au Québec.
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fam. Boire comme une éponge.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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éponge
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