terrain [tɛʀɛ̃] n. m.
I 1 Espace plus ou moins étendu de la surface du sol. Terrain accidenté, plat, vallonné. Terrain argileux, caillouteux, pierreux, sablonneux. Terrain friable, mouvant, perméable. Terrain lourd. Terrain boueux, détrempé, glissant, impraticable. Terrain boisé, buissonneux. Terrain aride, calciné, dénudé. Terrain fertile, pauvre. Dénivellation, dépression, inclinaison d’un terrain. Accident de terrain. Ondulations d'un terrain. Glissement de terrain. Terrain qui s’affaisse. Aplanir, déboiser, drainer un terrain. « Le terrain s'élève en pente douce à cette extrémité de la colline » (R. Élie, 1950). 2 géol. Ensemble des roches qui composent un sol, considérées du point de vue de leur âge,
de leur formation, de leur structure, de leurs constituants. Étude d'un terrain. Coupe de terrain. Terrain calcaire. Terrain glaciaire, sédimentaire. Terrains primaires, secondaires, quaternaires. Terrains précambriens, permiens, crétacés. 3 au sing. Lieu où se déroulent des opérations militaires. Terrain d’attaque. Reconnaître le terrain. Occuper le terrain. Gagner, perdre du terrain. Terrain conquis. « Les deux adversaires, qui laisseront sur le terrain, morts, blessés, disparus, un
million d'hommes » (J. d'Ormesson, 1993).
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Lieu où se déroulait un duel. Aller sur le terrain. 4 Espace délimité utilisé à diverses fins, aménagé pour certaines activités. Terrain d’aviation, de chasse. Terrain d’exercice, de tir. Terrain de jeu(x), de sport. Terrain de baseball, de basketball, de tennis. Terrain de golf. « un vaste parc dont une section avait été aménagée en terrain de camping » (J. Poulin, 1984). 5 Espace de terre considéré comme un bien. Grand, petit terrain. Terrain de cinq hectares. Parcelle de terrain. Avoir beaucoup de terrain. Acheter, vendre un, du terrain. Prix du terrain. Terrain privé, commercial, résidentiel. Terrains à bâtir. Cadastrer, lotir un terrain. « Dernièrement enfin, il était devenu le propriétaire d'un troisième terrain qu'il convoitait
depuis longtemps » (A. Laberge, 1918).
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Étendue de terres destinées aux activités agricoles. Terrain cultivé, en friche. Terrains agricoles. Amender, défricher, labourer un terrain.
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Terrain vague.
II par anal. ou fig. 1 Lieu où se situe l'action, où s'exercent des rapports de force. Terrain neutre. Céder le, du terrain. Perdre du terrain. Gagner du terrain sur qqn.
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Sur le terrain : où se situe ce que l'on étudie, l'action; au contact des problèmes concrets, des réalités. Étude, enquête sur le terrain. Aller sur le terrain. « Il avait envoyé sur le terrain quelques informateurs qui avaient confirmé les rumeurs
et recueilli des témoignages » (G. Courtemanche, 2000).
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De terrain : qui se fait, est en contact avec la réalité concrète; qui opère, agit sur place. Activité, travail, gens de terrain. « C'est un homme de terrain qui préfère rencontrer ses cadres des divisions et des succursales
plutôt que de brasser des papiers au siège social » (Commerce, 1995). 2 Plan où on se situe, où on situe qqch., domaine d'une activité, sujet d'une étude,
d'une réflexion, d'une conversation. Terrain dangereux, miné. Terrain brûlant. S’aventurer sur un terrain glissant. Terrain économique, juridique. Terrain d'entente. Être en terrain connu, sur son terrain. Je ne vous suivrai pas sur ce terrain. Déblayer le terrain. Sonder le terrain. Tâter le terrain. « Sur le terrain de la politique intérieure, tout semble aller de travers » (L’actualité, 1995). 3 Ce qui favorise ou non la naissance, le développement de qqch. « C'est que l'art ne peut éclore que dans un terrain propice » (E. de Nevers, 1896). 4 méd. Ensemble de facteurs génétiques, physiologiques, etc., qui, dans un organe, un individu,
un groupe, peuvent favoriser l'apparition, le développement d'une maladie. Terrain morbide. Terrain allergique, cancéreux.
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
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terrain
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