provincial, provinciale [pʀɔvɛ̃sjal] adj. et n. PLURIEL provinciaux, provinciales.
I 1 Relatif à une province.
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spécialt Relatif à une province canadienne, à son gouvernement (anton. : fédéral). Capitale provinciale. Compétences provinciales. Élections provinciales. Gouvernement provincial.
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N. m. le provincial. Le gouvernement provincial; l'ordre provincial de gouvernement. Négociations entre le fédéral et le provincial. « Il m'a annoncé [...] qu'il briguait les suffrages au provincial dans Marquette » (U. Paquin, 1923). 2 souvent péj. Qui est originaire de la province, qui y habite; qui a les caractéristiques appartenant ou supposées appartenir aux habitants de la
province. Des manières provinciales. « Provincial, je le suis par tout ce que je ne connais pas de la grande ville. Aller
à Saint-Henri seul, par le tramway, m'effraye un peu » (G.-É. Lapalme, 1969).
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N. « elle sortit des entrailles de sa valise de provinciale des confitures de framboises
et de prunes [...], des pains de ménage, du vin de gadelle, des noisettes, du sucre d'érable, des brioches,
une catalogne tissée à la main, deux chandails, des gants et un passe-montagne assortis
en laine rouge sur lesquels voletaient des bernaches noires » (M. Proulx, 1996).
II relig. Qui se déroule à l'échelon d'une province ecclésiastique. « En 1854, Mgr Bourget avait obtenu du concile provincial un règlement disciplinaire
visant l'Institut » (F. Dumont, 1993).
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(personnes) Qui est à la tête d'une province dans le cadre d'un ordre, d'une congrégation. Mère provinciale. « Le père provincial avait le don de placer en situation difficile ceux à qui il confiait
responsabilité d'âmes » (J. Éthier-Blais, 1982).
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N. Un provincial, une provinciale.
ORTHOGRAPHE
| adjectif | nom | |||||||||||||||||||
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provincial
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