peur [pœʀ] n. f.
1 État de crainte violente qui accompagne la prise de conscience d'une menace ou d'un
danger réel ou imaginaire.
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effroi, épouvante, frayeur, terreur; fam. frousse, trouille. Éprouver, ressentir de la peur. Une peur bleue, très vive, intense. Avoir une peur maladive de prendre l'avion. Être mort de peur. Avoir eu plus de peur que de mal. En être quitte pour la peur : sortir indemne d'une situation dangereuse.
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au plur. Vaincre, surmonter ses peurs. Q/C (expression) Conter, se raconter des peurs, des histoires effrayantes, invraisemblables.
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(sens atténué) État de crainte, d'inquiétude.
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appréhension. La peur du ridicule. La peur de déplaire, de déranger. 2 Loc. verb.
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avoir peur. Craindre, redouter.
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craindreredouter. Avoir peur du noir. Avoir peur d'être en retard. Il ne faut pas avoir peur de poser des questions. N'aie pas peur, il n'y a aucun danger. Avoir peur pour qqn, s'inquiéter, se faire du souci pour lui.
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(expressions) N'avoir pas peur des mots : parler franchement, en employant les mots justes, quitte à choquer. Avoir peur de son ombre.
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faire peur. Effrayer, apeurer.
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apeurereffrayer. Des cris qui font peur. Les gros travaux ne lui font pas peur. Laid, maigre à faire peur.
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prendre peur ou Q/C partir en peur. S'effrayer, s'affoler, s'emballer. « Surtout, ne jamais mentir, ne pas partir en peur pour un incident épidermique » (M. Proulx, 1996). 3 (en forme complexe)
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Prép. complexe
par peur de ou de peur de. Il n'ose rien dire par peur du jugement, de peur d'être jugé.
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Conj. de subordination complexe de peur que. « Elle revient à son déjeuner, de peur qu'il ne la voie et ne se sente obligé de lui
faire la conversation » (M. Laberge, 1992).
par peur de ou de peur de. Il n'ose rien dire par peur du jugement, de peur d'être jugé.
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Conj. de subordination complexe de peur que. « Elle revient à son déjeuner, de peur qu'il ne la voie et ne se sente obligé de lui
faire la conversation » (M. Laberge, 1992). 
ORTHOGRAPHE
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peur
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