naïade [najad] n. f.
I 1 mythol. gr. Nymphe des sources et des cours d’eau. « La pensée de Germain Laval était tout imaginative. Il vit Ulysse attaché à son mât,
autour de lui les naïades au milieu du ruissellement des vagues, la bouche ouverte,
se repaissant de leur musique, chantant cependant en vain » (J. Éthier-Blais, 1982).
◈
Représentation de cette nymphe. « Au milieu de la pièce, un Cupidon pissait cérémonieusement dans une petite fontaine
de marbre rose soutenue par deux naïades » (Y. Beauchemin, 1981). 2 par anal., littér. ou par plais. Baigneuse, nageuse, généralement jeune et séduisante.
⇑
baigneusenageuse. Il faut « lutter contre l'insidieuse torpeur du bord de mer [...], ne pas se laisser hypnotiser par le cordon de sable jaune, les voiles blanches sur
la mer verte, les naïades cuivrées au bord des piscines turquoise, les hôtels cossus
et les villas Bauhaus » (La Presse, 1993).
II Plante aquatique commune des eaux douces et saumâtres, dont les tiges submergées portent
des feuilles linéaires, parfois épineuses, et de minuscules fleurs solitaires ou regroupées
à plusieurs. [Genre Najas; famille des najadacées.]
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
|---|---|---|---|---|---|
|
naïade
|
|