mandragore (officinale) : plante originaire du pourtour de la Méditerranée, à racine pivotante et charnue, à
feuilles ovales ou oblongues disposées en grande rosette plate, à floraison blanchâtre
ou bleutée et à fruits globuleux jaunâtres, qui contient des alcaloïdes toxiques; infobulleliste_rhetorique_par_métonpar_méton.par méton.par métonymie250Précisions rhétoriquesprecisionRhetoriqueIndicateur utilisé pour exprimer une réalité par un mot qui désigne un concept différent,
mais lié à cette réalité par une relation de cause à effet, de contenant à contenu,
de partie au tout, etc. (ex. : boire un verre pour boire le contenu du verre)par méton. racine de cette plante, souvent fourchue ou ramifiée, qu’on a utilisée dès l’Antiquité
pour ses propriétés analgésiques et narcotiques, et à laquelle on a longtemps attribué
des pouvoirs magiques et aphrodisiaques. [Espèce Mandragora officinarum; famille des solanacées.] infobulleremarque_emprunt_REMREM.REMremarque250Abréviation de
remarque.REM. En botanique, le mot mandragore peut aussi servir à désigner quelques espèces asiatiques voisines. Mystérieuse mandragore. « La mandragore » (pièce de théâtre de J.-P. Ronfard). « La mandragore est depuis longtemps associée aux sorciers, car ses racines épaisses
prennent parfois des formes curieuses qui ressemblent à un corps humain et, de plus,
elles sont fortement toxiques. Il n'en fallait pas plus pour faire de cette plante
européenne un ingrédient de toutes les potions magiques » noticeJournalLe_Soleil_bio_xmlLe_Soleil.bio.xmlLe Soleil Quotidien québécois publié à Québec. (Le Soleil, 2004). « Florian se flattait d’avoir séduit Idelette à l’aide de promesses de baisers, de douces
musiques, et de rondes dans lesquelles on se tient par les mains, sans qu’il fût besoin
de racine de mandragore » noticeFrantextM_Youcenar_bio_xmlMarguerite Yourcenar Marguerite de Crayencour, dite Marguerite Yourcenar. Écrivaine,
poète, essayiste et critique littéraire de nationalités française et américaine
(1903-1987). Elle est notamment l’auteure des romans Mémoires d’Hadrien (1951) et L’œuvre au
noir (1968). Elle a été élue membre de l'Académie française en 1980.
(M. Yourcenar, 1968).