1. bourse [buʀs] n. f.
1 vieilli Petit sac que l'on ferme à l'aide d'un cordon
resserré, utilisé pour porter sur soi des pièces de
monnaie. « Papa sortit de la cabane en pliant sa
bourse qu'il mit dans sa poche » (F. Leclerc, 1946).
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fig. et cour. Tenir les cordons de la bourse : disposer des finances du pays, de la
famille, etc. Il « tient les cordons de la bourse
fédérale » (Le Devoir, 1998).
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fig. et cour. Sans bourse délier : sans qu'il en coûte rien.
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par méton. Somme d'argent disponible. Ouvrir sa bourse à qqn. « il avait dû épuiser sa bourse à se payer
un nombre considérable de petits verres de
whisky-citron » (A. Bessette, 1914).
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cour. À la portée de toutes les
bourses : bon marché. 2 Q/C par anal., vieilli, fam. Sac à main. Il « portait la bourse de sa tante, une ample sacoche de peau verte, à fermoir de cuivre » (B. Brunet, 1943). REM. L’emploi vieilli et familier de bourse est parfois critiqué comme synonyme non
standard de sac à main. 3 Aide financière non remboursable accordée par
un organisme public ou privé à un étudiant ou à un
chercheur pour l'aider à poursuivre ses
études.
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aide. Bourse d'études. Bourse d'excellence. Bourse de recherche. Demander, octroyer une bourse. Attribution d'une bourse. Il avait « obtenu une bourse pour aller faire son
doctorat à Paris » (Fr. Noël, 1983).
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Q/C bourse de diplomation, attribuée à un étudiant qui a satisfait
aux exigences de son programme à l’intérieur d’une
période donnée. 4 anat. bourse séreuse : poche membraneuse contenant la synovie,
se retrouvant proche d'une articulation afin de
faciliter les glissements de certains
organes. 5 au plur. bourses. Scrotum.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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bourse
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