tanner [tane] v.
I 1 V. tr. dir. Traiter les peaux brutes de certains animaux en pratiquant
sur elles un certain nombre d'opérations de tannage pour les
transformer en cuirs souples et imputrescibles. « Elles tannent la peau du caribou avec de la cervelle,
la sèchent au feu, la lavent dans une eau tiède » (L.-P. Desrosiers, 1946).
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F/E (expression) fam. Tanner le cuir à qqn, le battre. 2 V. tr. dir. Rendre hâlé, bronzé, bruni.
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bronzer, hâler. Le vent et le soleil lui ont tanné le
visage.
II fig.; fam.
A V. tr. dir. Déranger, agacer.
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agacerdérangerénerver, harceler, importuner.
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agacerdéranger.Tu me tannes avec tes questions. « Je tannai ma mère pour qu'elle me procure [...] des souliers à talons hauts » (D. Bombardier, 1985).
B Q/C V. tr. dir. Ennuyer, lasser.
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ennuyerlasser.Les grands discours me tannent. « j'ai de moins en moins envie de vivre, même le
restaurant commence à me tanner » (J. Godbout, 1967). REM. Cet emploi est vieilli en France.
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V. pron. se tanner. Se lasser, se fatiguer, en avoir assez. C'« était un bon gros chat patient et optimiste : il
savait bien que le petit finissait toujours par se
tanner » (Fr. Noël, 1983).
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se tanner de (+ nom ou + inf.). Se tanner d'un plat. Elles ne se tannaient pas de
jouer. « j'ai fini par me tanner d'attendre sans
rien dire » (M. Tremblay, 1973).
CONJUGAISON
MEQ - AC