prétendre [pʀetɑ̃dʀ] v.
1 V. tr. indir. prétendre à. Aspirer à telle chose. Prétendre au succès, à la renommée. « cet usurpateur, ce revenant [...] semblait prétendre à son ancienne suprématie » (R. Lemelin, 1948). 2 V. tr. dir. Vouloir fermement; se proposer de faire telle chose (avec la conviction d'en avoir le droit, le pouvoir). Prétendre être obéi. Prétendre gravir tous les échelons. « je ne prétendais rien du tout, sauf qu'on me traitât avec un respect conforme à ma liberté d'individu » (G. Bessette, 1960). 3 V. tr. dir. Affirmer catégoriquement qqch. qui est le plus souvent contestable, soutenir une hypothèse peu crédible avec une assurance exagérée, sans preuve à l'appui. Prétendre connaître une célébrité. Prétendre dire la vérité. « Ce serait mentir que de prétendre que je ne prenais pas un certain plaisir à sa compagnie » (J. Benoit, 1981). 4 V. pron. se prétendre (+ adj. ou + nom). Se présenter, généralement à tort, comme pourvu d'une certaine qualité; se faire passer pour.
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se dire. Se prétendre en bonne santé. Il se prétend imbattable à ce jeu. Il « les avait chauffés à blanc en se prétendant le maître de leur destinée » (G.-É. Lapalme, 1973).
CONJUGAISON
MEQ - AC