porte [pɔʀt] n. f. et adj. f.
I N. f. 1 Ouverture pratiquée dans un mur, une clôture pour permettre le passage. La porte d’une maison, d’un immeuble. La porte d’une chambre, d’un bureau. Porte d’entrée, de sortie, de secours. Porte cochère. Porte de service. Porte de devant, de derrière. Porte d’embarquement dans un aéroport. Entrer, sortir, passer par la porte. Franchir, passer la porte. Je vous raccompagne jusqu’à la porte. Il nous attend à la porte de l’immeuble.
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(expressions)
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De porte en porte : de maison en maison.
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Mettre, jeter qqn à la porte, le chasser, le congédier.
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Prendre la porte : quitter un lieu.
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Refuser sa porte à qqn, refuser de le recevoir. 2 Panneau mobile qui permet de fermer l’ouverture faite dans un mur, une clôture.
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contre-porte, huis, portail, portillon. Porte en bois, en acier. Porte vitrée, blindée. Porte à deux battants. Porte coulissante. Porte battante. Porte accordéon. porte tournante ou porte (à) tambour, comportant des panneaux disposés à angle droit, et pivotant autour d’un axe central. Porte de garage. Porte ouverte, fermée, entrebâillée, entrouverte. Trouver porte close. Ouvrir, fermer, claquer une porte. Frapper à une porte. Enfoncer une porte. Écouter aux portes. « Une grosse porte de chêne ornée d'un heurtoir de cuivre » (Y. Beauchemin, 1981).
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Journée, opération porte(s) ouverte(s), pendant laquelle le public peut visiter librement une entreprise, une institution,
une maison.
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porte(-)à(-)porte. Action de démarcher les clients, de solliciter les gens directement à leur domicile. Faire du porte à porte. Détester le porte-à-porte.
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(expressions)
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Entre deux portes : rapidement, à la sauvette. « je n'avais pas vu qu'il y eût, entre eux, début d'intrigue. Ils avaient dû s'entendre
entre deux portes » (C. Martin, 1960).
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Frapper à la bonne, à la mauvaise porte : s’adresser à la bonne, à la mauvaise personne.
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C’est la porte ouverte à : cela donne lieu à, cela favorise l’apparition de.
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Fermer la porte au nez de qqn.
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Entrer, passer par la grande porte, par la petite porte : accéder à un poste, à une situation de la manière la plus honorable ou de manière
peu honorable, de manière détournée.
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Ouvrir, fermer la porte à qqch. : (ne pas) introduire qqch.; (ne pas) permettre, autoriser qqch.
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Laisser la porte ouverte à qqch. : laisser à qqch. une possibilité de réussir, de faire son effet.
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Se ménager, se garder une porte de sortie, un moyen de se tirer d'une situation délicate.
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prov. Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée : il faut choisir entre deux partis opposés, entre deux solutions qui s’excluent. 3 Panneau mobile qui permet de fermer un véhicule, un meuble, un appareil, etc.
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portière. Porte de voiture, d’ascenseur. Porte d’armoire. Porte de réfrigérateur, de four. 4 Ouverture aménagée autrefois dans l’enceinte fortifiée d’une ville.
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barrière, poterne. La porte Saint-Jean à Québec. « le gouverneur Frontenac l'avait chargé de construire l'une des entrées de Québec,
la porte Saint-Louis » (J. Folch-Ribas, 1989).
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Aux portes de : tout près de, à la frontière de.
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Emplacement où se trouvait cette ouverture; par ext. quartier qui l’environne. Porte de Versailles, à Paris. Il habite à la porte Saint-Cloud. 5 Porte du Nord : dernière ville avant d’entrer dans le Nord canadien.
II N. f. par anal. 1 sport Espace compris entre deux piquets munis chacun d'un fanion et par lequel le skieur
doit passer dans une descente en slalom. 2 électron. Circuit qui comporte une sortie et plusieurs entrées et qui réalise une fonction logique
élémentaire.
III Adj. f. anat. veine porte, qui ramène vers le foie le sang des organes digestifs abdominaux.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | adjectif féminin | |||||||||
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porte
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