office [ɔfis] n. m.
I N. m.
1 vieilli Fonction.
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fonction.
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mod. Remplir son office : produire l'effet escompté, jouer son rôle. Faire office de : tenir lieu de. « Le garçon d'honneur fait office de cocher : la veste d'habit est impeccablement blanche
et la chevelure, d'un blond chaud » (P. Chamberland, 1994). 2 D'office : qui se fait par voie d'autorité, sans tenir compte de l'avis de l'intéressé. Un avocat commis d'office. « ceux que leur passé et leurs qualités désignaient presque d'office aux postes importants » (G.-É. Lapalme, 1970). 3 Établissement où s'effectue une activité particulière; agence, bureau. Office commercial.
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Service officiel d'intérêt public qui bénéficie d'une autonomie morale et financière.
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régie, société. Office du tourisme. L'Office québécois de la langue française. 4 Office (divin) : ensemble des prières et des lectures chantées ou récitées quotidiennement à des heures
déterminées de la journée.
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heures canoniales.
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Office divin ou absolt office : cérémonie du culte. Assister à l'office des morts. 5 Pièce, généralement attenante à la cuisine, où l'on range la vaisselle, le linge de
table et où l'on conserve les provisions. REM. Dans cet emploi, le mot était anciennement féminin.
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pièce.
II N. m. plur.
Bons offices : aide que l'on apporte à qqn. Proposer, offrir ses bons offices.
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Démarche d'un État, d'un organisme international qui propose sa médiation dans le
règlement d'un conflit opposant deux autres États. « Grâce aux bons offices de l'Unesco, qui avait déjà inscrit la vénérable ville sur
sa liste du patrimoine mondial, presque rien n'y paraît plus aujourd'hui » (Le Devoir, 2000).

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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office
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offices
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