jusque [ʒyskə] prép. REM. La graphie jusques est vieille ou littéraire (ex. : jusques à quand?). On écrit jusqu' devant une voyelle ou un h muet.
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Sert à introduire une limite.
I Prép.
A (suivi d'une autre préposition, le plus souvent de à) 1 (lieu) Sert à introduire le point situé à l'extrême limite. Marcher jusqu'au coin de la rue. Remplir une tasse d'eau jusqu'à la ligne. L'herbe est brûlée jusqu'à la racine. Du haut jusqu'en bas. Jusque chez moi.
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(expression) Jusqu'à la lie.
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(le point est une partie du corps) S'enfoncer jusqu'aux genoux. Jusqu'au cou. Rougir jusqu'aux oreilles.
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(expression) Armé jusqu'aux dents.
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fig. Sert à indiquer la limite d'une action, d'un degré, d'une quantité. Aller jusqu'au bout. Ému jusqu'aux larmes. Jusqu'à épuisement. Certaines espèces mesurent jusqu'à deux mètres. Cela peut coûter jusqu'à 100 dollars. Jusqu'à concurrence de.
‒
aller jusqu'à (+ inf.). Il va jusqu'à exiger ses propres conditions. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un génie. 2 (temps) Sert à introduire le moment limite. Rester jusqu'à la fin. Jusqu'à ce jour, jusqu'à maintenant. Jusqu'à aujourd'hui ou jusqu'aujourd'hui. La fête a duré jusqu'à l'aube. Jusqu'en septembre. Jusqu'à jeudi inclusivement.
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Conj. de subordination complexe
jusqu'à ce que (+ subj.). Sert à introduire le point final d'une durée. Il a attendu jusqu'à ce qu'ils arrivent. Cherchez jusqu'à ce que vous l'ayez trouvé. Cuire les légumes jusqu'à ce qu'ils soient tendres.
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Q/C Jusqu'à tant que (+ subj.). Elle a chanté jusqu'à tant qu'il dorme. REM. Cet emploi est vieilli en France.

B (suivi d'un adverbe ou d'un pronom relatif ou interrogatif) Ils sont venus jusqu'ici. Jusqu'où doit-on marcher? Jusqu'alors. Il avait jusque-là toujours bien réussi.
‒
fam. Partons, j'en ai jusque-là, j'en ai assez.
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fig. Jusqu'où est-elle prête à s'engager?
II
advt jusqu'à. Même. Il avait tout oublié, jusqu'à son propre nom.
ORTHOGRAPHE
préposition | |||
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jusque
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jusques
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