incliner [ɛ̃kline] v.
I 1 V. tr. dir. Mettre en position oblique ce qui est normalement ou naturellement vertical; courber vers le sol, faire pencher. Incliner un parapluie. Incliner un pichet. Dossier de chaise incliné. Écriture inclinée. Plan incliné. Le vent incline les brins d’herbe. « Son verre est si incliné qu'il s'en échappe des gouttes, un filet qui va se perdre à ses pieds » (M. Proulx, 1993).
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pronom. « Quand Nicole fait basculer sa tasse pour prendre une gorgée de café, tout le café, sans exception, s'incline, monte vers sa bouche » (R. Ducharme, 1973). 2 V. tr. dir. (personnes) Courber plus ou moins profondément, parfois dans un geste de salutation, de respect.
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baisser. Incliner le buste, le corps. Incliner le tronc. « Elle inclinait [...] la tête dans un signe de connivence, un élan de satisfaction » (Ch. Brouillet, 2002).
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V. pron. s'incliner. Se courber, se pencher, parfois dans un geste de salutation, de respect. S’incliner bien bas. S'incliner respectueusement, cérémonieusement, légèrement. Ils « s'inclinaient profondément en marque de respect et d'admiration » (J. Ferron, 1969).
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s'incliner devant. Il « s'inclinait devant chacun avec une raideur que corrigeait d'abord son sourire de bambin » (R. Lemelin, 1948).
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V. pron. fig. s'incliner devant. Témoigner son respect, sa déférence à; se prosterner devant. S'incliner devant l'autorité.
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V. pron. fig. s'incliner devant. Se reconnaître vaincu; se soumettre à, se résigner. S’incliner devant un choix, une décision. « Devant la réalité de l'ambition humaine nous n'avons qu'à nous incliner » (J. Éthier-Blais, 1982).
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V. pron. fig. et sport s'incliner. Être dominé, perdre. Ils se sont inclinés en demi-finale. 3 V. tr. dir. incliner qqn à. Rendre qqn enclin à, l’inciter à.
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prédisposer. Événement qui incline qqn à la générosité, à la méchanceté. « Les biographies de saints que je lisais avec avidité m'inclinaient à croire que ma maîtresse pouvait bien être l'incarnation de Dieu fait femme » (D. Bombardier, 1985).
II V. tr. indir.
1 incliner à qqch. Tendre à; être amené à, se sentir porté vers. « Ce plein midi vaporeux inclinait à la douceur et au repos » (H. Aquin, 1965).
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incliner à (+ inf.). « tout en moi inclinait à croire en la conception manichéenne de l'existence de deux mondes, le bon et le mauvais, le mien et l'autre » (Ch. Mistral, 1988). 2 vx ou littér. incliner à, de, vers, etc. Pencher légèrement, insensiblement. Incliner à gauche, à droite, vers la gauche, vers la droite. « je continuais, ne pouvant m'arracher à cette petite route, attirée vers plus loin toujours, au moins jusqu'à cette prochaine courbe, car cette espèce de piste devant moi inclinait tantôt d'un côté, tantôt de l'autre » (G. Roy, 1984).
1 incliner à qqch. Tendre à; être amené à, se sentir porté vers. « Ce plein midi vaporeux inclinait à la douceur et au repos » (H. Aquin, 1965).
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incliner à (+ inf.). « tout en moi inclinait à croire en la conception manichéenne de l'existence de deux mondes, le bon et le mauvais, le mien et l'autre » (Ch. Mistral, 1988). 2 vx ou littér. incliner à, de, vers, etc. Pencher légèrement, insensiblement. Incliner à gauche, à droite, vers la gauche, vers la droite. « je continuais, ne pouvant m'arracher à cette petite route, attirée vers plus loin toujours, au moins jusqu'à cette prochaine courbe, car cette espèce de piste devant moi inclinait tantôt d'un côté, tantôt de l'autre » (G. Roy, 1984). 
CONJUGAISON
MEQ - AC
- incliner à, de, vers, etc.
- incliner à+ inf.
- incliner à qqch.
- incliner letronc
- incliner qqn à
- planincliné
- s'incliner devant
- s'incliner