gorger [gɔʀʒe] v. tr. dir.
I gorger (un humain, un animal) de qqch. 1 Faire manger, boire (un humain, un animal) à profusion, avec excès.
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gaver; fam. bourrer. Gorger un enfant de friandises. Des fêtards gorgés de vin.
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spécialt Gorger une volaille : la gaver.
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pronom. se gorger de. Manger ou boire avec excès.
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se gaver; fam. bâfrer, s'empiffrer. Elles se sont gorgées de desserts. « Le bétail enfin délivré de l'étable entrait en courant dans les clos et se gorgeait d'herbe neuve » (L. Hémon, 1916). 2 fig. Pourvoir à profusion qqn de qqch.
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combler. Gorger qqn de compliments. « je plane immobile, gorgé de souvenirs et d'incertitudes » (H. Aquin, 1965).
II (surtout en emploi d’adjectif) gorger qqch. de qqch. Le remplir jusqu'à saturation.
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imprégner, saturer. Un sol gorgé d'eau. Des yeux gorgés de larmes. Le vieux quartier « baignait dans une chaleur étouffante, le béton encore tiède de la journée chauffant un air gorgé d'humidité » (Guill. Vigneault, 2000).
CONJUGAISON
- ⇒ bâfrer, au sens de se gorger de
- ⇒ bourrer, au sens de gorger un humain, un animal de qqch.
- ⇒ combler, au sens de gorger un humain, un animal de qqch.
- ⇒ gaver, au sens de gorger un humain, un animal de qqch.
- ⇒ imprégner, au sens de gorger qqch. de qqch.
- ⇒ s'empiffrer, au sens de se gorger de
- ⇒ saturer, au sens de gorger qqch. de qqch.
- ⇒ se gaver, au sens de se gorger de
- -er