flanc [flɑ̃] n. m.
I
1 Partie latérale du corps de l'être humain et de certains animaux, entre les côtes
et la hanche; côté du corps. Flanc droit, gauche. Flanc creux. Recevoir un coup dans les flancs. Se coucher sur le flanc. Flancs d'un cheval.
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Être sur le flanc : être alité; fig. être très fatigué.
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fig. et fam. Se battre les flancs (pour qqch.) : faire beaucoup d'efforts, souvent sans succès. « À quoi bon s'émouvoir, se battre les flancs, se faire suer en palabres? » (L’actualité, 1993).
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F/E fam. Tirer au flanc : chercher à échapper à des obligations.; par ext. paresser.
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flanc à flanc. Côte à côte. Dormir, marcher flanc à flanc. 2 vx ou littér. Ventre maternel.
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entrailles, sein. Porter un enfant dans ses flancs. 3 alim. Morceau de viande coupé dans le flanc d'un animal.
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flanchet. Bifteck de flanc. Flanc de bœuf, de porc.
II par anal.
1 (choses) Partie latérale, côté. Flanc d'un navire, d'une montagne, d'une maison.
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à flanc de. Sur la pente de. À flanc de coteau, de montagne. 2 milit. Partie latérale d'une armée, d'une troupe (anton. : front).
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aile. Flanc droit, gauche d'un bataillon.
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Prêter le flanc ou prêter flanc : exposer son flanc aux attaques de l'ennemi; fig. s'exposer, donner prise (à des attaques, à des critiques). « il rougissait comme un imbécile, prêtant le flanc aux invectives qui, pour être déversées
sur le ton de la plaisanterie, n'en trahissaient pas moins une profonde intolérance » (Ch. Mistral, 1988). 3 hérald. Partie latérale de l'écu.
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
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flanc
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