feindre [fɛ̃dʀ] v.
1 V. tr. dir. Présenter comme réels des sentiments, des comportements qui n'existent qu'en apparence.
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simuler. Feindre la tristesse, l'étonnement, la bonne humeur. « Il avait feint le sommeil, il avait même ronflé » (Y. Thériault, 1958).
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feindre de (+ inf.). Faire semblant de (faire qqch.).
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faire semblant de. Feindre d'ignorer, de croire qqch. « elles prétendaient que j'avais feint de m'évanouir pour ne pas aller à la messe » (Cl. Martin, 1966).
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V. pron. se feindre. Être imitable. « ce qui luisait dans ses yeux [...] était de l'authentique amour maternel, qui ne s'achète ni ne se feint » (M. Proulx, 1996). 2 absolt, littér. Montrer à autrui ce qu'on ne pense ni ne ressent vraiment.
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dissimuler. Savoir feindre. « il n'avait pas eu à feindre parce qu'on ne lui avait rien offert » (J. Ferron, 1969).
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ⇒ affecter
- ⇒ dissimuler
- ⇒ simuler
- ⇒ singer