dindon [dɛ̃dɔ̃] n. m.
1 techn. Grand oiseau gallinacé originaire d'Amérique du Nord, assez corpulent, à plumage sombre
chez les espèces sauvages avec des reflets bronzés ou irisés, à tête bleutée ou rougeâtre,
dégarnie de plumes, qui présente des excroissances de peau (caroncules) sur la gorge
et dont on élève diverses variétés pour leur chair; spécialt (par oppos. à dinde) dindon mâle, aux caroncules très développées sur la gorge et au-dessus du bec, qui
présente au centre de la poitrine une longue touffe de plumes filiformes et qui peut
dresser sa queue en éventail. [Genre Meleagris; famille des phasianidés.]
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galliforme. [femelle : dinde; petit : dindonneau; cri : glouglouter, glousser.] Dindon qui fait la roue.
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dindon ocellé [M. ocellata] : espèce indigène de la péninsule du Yucatan (au Mexique).
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dindon sauvage [M. gallopavo] : espèce nord-américaine, à l’origine du dindon domestique. « Près d'un mètre de haut, plumage bronzé, tête chauve, démarche d'autruche, empreinte
large, le dindon sauvage demeure un oiseau surprenant » (Franc-Vert, 1995). 2 cour. dindon (domestique) : gros oiseau de basse-cour élevé pour sa chair, qui est issu du dindon sauvage et dont
on a développé de nombreuses races au plumage varié (blanc, noir, fauve, etc.); par méton. chair de cet oiseau. REM. On emploie plus couramment dinde.
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dinde.
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volaille. Élevage, troupeau de dindons. Dindon rôti, farci. Poitrine, cuisse de dindon. 3 (expression) Être le dindon de la farce : être la victime dans une affaire en même temps que l'objet de la risée publique. « cette bombe qui, si elle devenait publique, risquait de faire d'énormes dégâts, de
démolir son gouvernement et de le faire apparaître, lui, comme le dindon de la farce » (Le Soleil, 2001).

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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dindon
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