culture [kyltyʀ] n. f.
I 1 Action de cultiver la terre; ensemble des travaux et techniques mis en œuvre pour traiter la
terre et pour en tirer des produits de consommation.
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agriculture.
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serriculture. Culture biologique. Culture d’un verger. Culture en serre. Champs en culture. Pays de grande, de petite culture. Protéger, soutenir, encourager la culture fourragère. Culture hydroponique.
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culture sèche : ensemble des techniques permettant d'obtenir une
production agricole en milieu aride. (in GDT) 2 Action de cultiver (une espèce végétale).
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agrumiculture, aquaculture, arboriculture, céréaliculture, floriculture, fruiticulture, horticulture, oléiculture, osiériculture, pomiculture, riziculture, trufficulture, viticulture. [type : monoculture, polyculture.] Culture maraîchère, fruitière, ornementale. Culture de légumes, de fruits, de céréales. Culture intensive. Culture extensive.
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par anal. Culture de moules, de coquillages. Perle de culture. 3 au plur. Terres cultivées. L’étendue des cultures. 4 biol. Technique permettant de faire vivre et proliférer des
micro-organismes dans un milieu nutritif approprié. Culture microbienne, bactérienne.
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culture de tissus, de cellules : technique de laboratoire qui permet de maintenir en
vie et de multiplier les cellules provenant d’un
fragment de tissu en dehors de leur milieu d’origine.
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Bouillon de culture.
II (1549; du latin cultura « culture de l'esprit ») 1 Développement de facultés intellectuelles; ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs
domaines.
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formation, instruction.
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puériculture. Culture littéraire, intellectuelle, cinématographique,
scientifique. Manque de culture. Avoir une vaste, une solide culture livresque. « sa grande culture en faisait un homme généreux » (J. Royer, 1991). culture générale : ensemble des connaissances de base dans les domaines
intellectuels considérés comme importants par la société en
place.
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culture de masse : ensemble d’idéologies, de modèles culturels
produits et répandus par les différents médias au sein
d’une société.
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(en parlant de la nature, de la personnalité d'un individu) culture de (+ compl.). Activité qui permet de développer des aspects intellectuels, moraux ou sentimentaux,
généralement jugés positifs. La culture de l’esprit, de l’imagination. « Les anciens élèves des collèges y mettent en valeur la même culture de l’éloquence
que pratiquent l’avocat, le curé et l’homme politique au prétoire » (J.-P. Warren, 2015).
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Pratique, perfectionnement de certains modes de connaissance ou d'expression liés
à un domaine d’activité intellectuelle, artistique, etc. « La critique a encore l'ambition d'entretenir la culture des arts qu'elle a toujours
accompagnés dans leur évolution. C'est dire que son rôle demeure indissociable d'un
désir de découvrir de nouvelles œuvres et de partager, à travers l'écriture et la
parole, ses rencontres esthétiques » (Le Devoir, 1995). 2 Ensemble des us et coutumes ainsi que des manifestations
artistiques, religieuses et intellectuelles propres à un groupe social,
une nation, une civilisation.
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cyberculture. Culture savante, populaire. Culture québécoise, canadienne, américaine, autochtone. Culture française, anglaise. Culture européenne, asiatique. Culture francophone, anglophone. Culture occidentale, orientale. Choc des cultures. Valoriser, diffuser la culture. « L’élève des jésuites était mis en contact avec la culture antique, mais on laissait
dans l’ombre tout ce qui aurait pu le distinguer, dans sa vie à lui, des Grecs et
des Romains » (F. Dumont, 1968).
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culture d'entreprise : ensemble des valeurs, des attitudes, des traditions
et des modes de fonctionnement qui caractérisent une
organisation et qui influencent les pratiques de ses
membres. 3 Dans les sociétés humaines, ensemble des formes acquises de
comportement qui orientent plus ou moins consciemment les choix et les
agissements d’un individu, d’un groupe. Nature et culture. 4 culture physique : pratique des exercices et mouvements propres à assurer
le développement harmonieux du corps et son entretien. Les « milieux sportifs où l'attiraient ses goûts de lutte, de
boxe et de culture physique » (Fr. Loranger, 1949).
III (peut-être de l’anglais culture) culture de (+ compl.). 1 Ensemble des pratiques, des comportements et des connaissances, fondé sur des valeurs
ou des normes propres à (un milieu, une activité). La culture du hockey, du vélo, du yoga. « elle incarne à tous égards cette fureur de vivre faite de passion fauve, de révolte
contre les conventions, de goût pour la vitesse et le danger, d’immaturité insouciante
et autodestructrice, de disponibilité à tout ce qui est inconnu, bref, cet ensemble
de caractéristiques que portent la culture de l’automobile et celle du cinéma » (P. Nepveu, 1998). 2 (au sein d’un groupe social ou de la société) culture de (+ compl.). Ensemble de pratiques, de comportements favorisant le développement de qqch. (une
valeur, une qualité, une caractéristique, une pratique, etc.). Une culture de la performance, de l’effort. Une culture du secret, du silence, de l’impunité, de la corruption. Instaurer une culture de collaboration. « Il y a dans les grandes villes une culture de l’argent et une frénésie d’ascension
sociale qui me déroutaient » (J. Barbe, 2004).
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(de l’anglais rape culture) culture du viol : ensemble des pratiques, des comportements et des discours qui justifieraient, banaliseraient
ou tairaient les violences à caractère sexuel. Dénoncer la culture du viol. « on parle de culture pour décrire un ensemble de comportements qu'on a au quotidien et qu'on ne remet plus
en question. La culture du viol comprend aussi la banalisation de la violence sexuelle,
la culpabilisation de la victime, l'incompréhension de la notion de consentement et
l'incapacité du système judiciaire à vraiment écouter les victimes » (La Presse plus, 2016). Elle « dit vouloir travailler sur la "culture du viol", selon laquelle il serait par exemple
de la responsabilité de la femme d'éviter les vêtements sexy pour diminuer les risques
d'agression » (Le Soleil, 2016).
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(de l’anglais cancel culture) culture de l'annulation ou culture de l'effacement ou Q/C culture du bannissement : (en prenant appui sur l’idéologie d’un groupe posant ce qui est admissible ou éthique) pratique de dénonciation de personnes, de paroles, de gestes, d’écrits, d’œuvres d’art,
de symboles, perçus comme offensants ou illégitimes; par méton. ensemble des comportements répondant à cette pratique et pouvant aller jusqu'au boycottage,
à la censure et à l'exclusion de l'espace public. Réfléchir, s’opposer à la culture de l’annulation. Être victime de la culture de l’effacement. « les dirigeants des institutions muséales sont constamment aux prises avec des réactions
ou des demandes qu’on peut aisément associer à la censure ou à la culture du bannissement.
Le phénomène est perceptible autant à gauche qu'à droite » (Le Journal de Québec, 2023). REM. L’emploi de culture de l'effacement a fait l’objet d’une recommandation officielle en France.
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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culture
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