crisper [kʀispe] v.
1 V. tr. dir. Donner un aspect ridé par resserrement de la surface. La chaleur crispe le papier.
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pronom. « La neige se crispe sous les pneus » (M. Proulx, 1993). 2 V. tr. dir. Contracter les muscles de. « un accès de haine et d'envie [...] crispe ses traits » (Fr. Loranger, 1949).
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pronom. « Sa bouche se crispait et son regard errait, inquiet, posé dans le vide » (G. Roy, 1945).
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(en emploi d’adjectif) crispé. Visage crispé par la douleur.
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V. tr. dir. spécialt Serrer fortement et souvent convulsivement. « puisqu'il ne bouge pas, elle doit rester là à crisper sa main dans la sienne » (A. Langevin, 1974).
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pronom. « les doigts de ses deux petits poings blancs se crispent davantage aux fers des barreaux » (A. Grandbois, 1941).
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(en emploi d’adjectif) crispé. Doigts crispés autour d'un verre. 3 V. tr. dir. fig. Irriter, agacer, exaspérer.
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agacerexaspérerirriter.Son retard l'a crispé.
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V. pron. se crisper. Se raidir psychologiquement, être tendu.
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se contracter. « À son approche, Mary se crispait, sûre d'avoir mal fait son travail » (Fr. Noël, 1983).
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(en emploi d’adjectif) crispé. Qui trahit une contrainte, une tension.
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contraint, forcé. Attitude, voix crispée. Elle « vint m'ouvrir, affairée, avec, aux lèvres, ce sourire résolu et crispé des gens qui sont en train de faire face à la situation » (C. Martin, 1960).
CONJUGAISON
MEQ - AC