crête [kʀɛ:t] n. f.
I (excroissance sur le corps d'un animal)
1 Excroissance charnue, généralement rouge et dentelée, sur la tête du coq, de la poule
et d'oiseaux du même genre.
⇑
caroncule, fraise. « un coq superbe, haut sur ses ergots, avec la crête flamboyante » (V.-L. Beaulieu, 1972).
◈
par ext. Excroissance que présentent certains animaux (amphibiens, reptiles, etc.) sur la tête,
le dos ou la queue. La crête dorsale épineuse d'un iguane. « Agaguk harponna quatre autres phoques, à crête ceux-là, d'espèce ordinaire » (Y. Thériault, 1958). 2 par anal. Touffe de plumes sur la tête de certains oiseaux.
⇒
huppe. La crête érectile du cacatoès.
◈
par ext. Cheveux dressés, hérissés en forme de crête.
⇒
iroquois, mohawk.
⇑
cheveux. Crête iroquoise. La crête d'un punk. 3 (par anal. de forme) Ornement, généralement allongé, sur un casque, une coiffure.
◈
anat. Partie saillante et allongée. Le crâne présente une crête occipitale importante.
II
1 Partie la plus élevée d'un élément de relief, faisant saillie.
⇒
cime, faîte, sommet. Crête rocheuse. La crête d’une montagne. « L'attelage allait au petit trot, nous jetant dans le ciel à chaque crête de colline » (R. Lalonde, 1994).
‒
ligne de crête : ligne reliant les points culminants d'un relief, entre deux versants.
⇒
arête, ligne de faîte. 2 par anal. Extrémité supérieure d'une vague, d'une lame (anton. : creux).
◈
cour. Partie la plus élevée (des éléments) d'une construction; arête supérieure.
⇒
faîte. La crête d'un mur, d'un barrage. « Perché sur la crête du toit, un chat miaule à fendre l'âme en se promenant de long
en large » (Y. Beauchemin, 1981). 3 météor. crête de haute pression : zone de haute pression de forme allongée, qui s'étire entre deux dépressions. « Une crête de haute pression survient et repousse brutalement l'air humide et instable
vers l'est » (P. Chamberland, 1994).

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
---|---|---|---|---|---|
crête
|
|