cordon [kɔʀdɔ̃] n. m.
I
1 Corde fine servant d'attache, de lien.
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corde. [type : aiguillette, cordelière, cordonnet, dragonne, embrasse, ganse, lacet, lisière, tirant.] « C'était un cordon de fil rouge au bout duquel pendait un carré de tissu » (L. Caron, 1981).
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fig. Tenir les cordons de la bourse. 2 anciennt Petite corde qui permettait au portier, au concierge, d'ouvrir la porte. « le portier tira le cordon, la porte s'ouvrit, ils sortirent » (V. Hugo, 1881). 3 Large ruban qui sert d'insigne aux membres de certains ordres honorifiques.
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fig. et fam. cordon-bleu. Bon cuisinier, bonne cuisinière. Des cordons-bleus. Sa mère est un véritable cordon-bleu.
II par anal.
1 anat. cordon (ombilical), qui relie le fœtus au placenta. Procidence du cordon. Sang de cordon ombilical. « J'avais remarqué qu'elle bedonnait. Une nuit, je suis appelé chez elle; elle avait
accouché seule. Je coupai le cordon et achevai sa délivrance » (J. Ferron, 1968).
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fig. Couper le cordon : devenir indépendant, se séparer de qqn (souvent sa mère, ses parents), d’un groupe
auquel on est étroitement lié.
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Cordon spermatique. 2 électr. cordon d'alimentation : ensemble de fils conducteurs qui fournissent le courant nécessaire au fonctionnement
d'un appareil électrique. Brancher le cordon d'alimentation. 3 archit. Moulure arrondie formant une saillie horizontale sur une façade. 4 géogr. cordon littoral : bande de terre émergeant parallèlement à une côte, formée par un courant côtier. « la côte s'incurve en une anse fermée par un cordon littoral » (Le Devoir, 1993). 5 Alignement (de choses ou de personnes). Cordon de dunes. Cordon de policiers.
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cordon sanitaire : ensemble de postes de surveillance établis aux limites d'une zone touchée par une
épidémie, afin de contrôler les entrées et les sorties.
ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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cordon
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