2. cent [sɛnt] n. m. et f. REM. Au Québec, ce mot s'emploie généralement au féminin dans la langue familière et se
prononce [sɛn], d'où la graphie cenne relevée dans la littérature.
I
1 N. m. cent. Centième partie du dollar (Canada, États-Unis, etc.) (symb. ¢).
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sou. Hausse d'un cent du prix du litre d'essence. Un timbre de cinquante-sept cents. Deux dollars et quarante-cinq cents.
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Pièce de monnaie valant un cent ou plus (selon le nombre qui précède).
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sou. Un cent. Un cinq, un dix, un vingt-cinq, un cinquante cents. « J'ai glissé le dix cents plusieurs fois dans la fente métallique, mais en vain » (H. Aquin, 1991). 2 N. f. Q/C fam. cent ou cenne. Pièce de monnaie valant un cent. Des bonbons à une cenne. « il n'aura pas une cent de moi, rien en tout, rien » (L. Hémon, 1916).
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Ne pas avoir ou ne plus avoir une cenne : être pauvre, sans argent. « est-ce qu'on s'aventure en ville quand on n'a pas une cenne? » (J. Ferron, 1968).
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Ne pas valoir une cenne ou cinq cennes, à propos d’une chose de piètre qualité.
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(Pour) deux, cinq cennes : sert à donner une idée de la quantité infime de qqch. d’abstrait. Ne pas avoir (pour) cinq cennes de jugeote. C'était « une ben bonne âme, pas méchant pour deux cennes » (M. Laberge, 1981).
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Cenne noire : pièce de un cent (en raison de la couleur de cette pièce contenant du cuivre).
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sou noir. « Au creux de la main, une ou deux cennes noires, parfois trois les jours fastes » (Cl. Jasmin, 1972).
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au plur. Menue monnaie, petite monnaie.
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sou. Une poignée de cents.
II N. m. (1838; mot néerlandais, formé sur le latin centum, peut-être sous l'influence du français centime)
Centième partie de l’euro.
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centime.
ORTHOGRAPHE
nom masculin | nom féminin | |||||||||
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cent
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cenne
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