1. camper [kɑ̃pe] v.
I V. intr. et v. tr. indir.
1 V. tr. indir. camper aux portes de, dans, sous, sur, etc. (+ lieu) Établir un camp pour s'y loger (généralement sous la tente) et s'y retrancher, en parlant d'une armée, d'une troupe. Troupes qui campent aux portes d'une ville, dans une plaine, sur les rives d'un fleuve. « les ennemis campent sous la muraille » (A. Ricard, 1984).
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(expression) Camper sur ses positions : maintenir son opinion, n'admettre aucun compromis. « une dizaine de rencontres de négociations se sont révélées vaines. Chacun campe sur ses positions » (La Presse, 2000).
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par anal. camper chez, dans, etc. (+ lieu) S’installer sommairement quelque part, de façon provisoire. Camper chez un ami. « la piaule semblait à Maryse plus chaleureuse que la chambre minable dans laquelle elle avait campé pendant quelques mois après être partie de chez sa mère » (Fr. Noël, 1983). 2 V. intr. Coucher sous la tente; faire du camping. Partir camper chaque été. « Nous nous sommes rendus dans la vallée, en sillonnant lentement le Bas-du-Fleuve, nous arrêtant dans des auberges ou des motels, ou campant quand c'était beau » (M. Gagnon, 1995).
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V. tr. indir. camper dans, sur, etc. (+ lieu) ou camper à la belle étoile. Camper sur la plage, dans la forêt. « on campe, la nuit, à la belle étoile, on reçoit tous les orages, on endure tous les temps » (J.-Ch. Taché, 1884).
1 V. tr. indir. camper aux portes de, dans, sous, sur, etc. (+ lieu) Établir un camp pour s'y loger (généralement sous la tente) et s'y retrancher, en parlant d'une armée, d'une troupe. Troupes qui campent aux portes d'une ville, dans une plaine, sur les rives d'un fleuve. « les ennemis campent sous la muraille » (A. Ricard, 1984).
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(expression) Camper sur ses positions : maintenir son opinion, n'admettre aucun compromis. « une dizaine de rencontres de négociations se sont révélées vaines. Chacun campe sur ses positions » (La Presse, 2000).
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par anal. camper chez, dans, etc. (+ lieu) S’installer sommairement quelque part, de façon provisoire. Camper chez un ami. « la piaule semblait à Maryse plus chaleureuse que la chambre minable dans laquelle elle avait campé pendant quelques mois après être partie de chez sa mère » (Fr. Noël, 1983). 2 V. intr. Coucher sous la tente; faire du camping. Partir camper chaque été. « Nous nous sommes rendus dans la vallée, en sillonnant lentement le Bas-du-Fleuve, nous arrêtant dans des auberges ou des motels, ou campant quand c'était beau » (M. Gagnon, 1995).
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V. tr. indir. camper dans, sur, etc. (+ lieu) ou camper à la belle étoile. Camper sur la plage, dans la forêt. « on campe, la nuit, à la belle étoile, on reçoit tous les orages, on endure tous les temps » (J.-Ch. Taché, 1884). II V. tr. dir. 1 Établir (une armée) dans un camp.
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cantonner. Camper ses troupes à l'entrée d'un village. 2 Établir, placer qqch. avec décision et vigueur.
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établir.Ils ont campé leur auberge en face du centre de ski. « il avait son éternel chapeau campé sur la tête » (Le Soleil, 1993). 3 arts Exprimer, représenter (un personnage, une scène, etc.) avec vigueur et assurance.
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exprimerreprésenter.Récit bien campé. « elle campe Françoise, une infirmière mère de trois turbulents enfants » (L’actualité, 2001).
III V. pron. se camper. S'installer dans une posture, une attitude impliquant la hardiesse, la bravade ou le sans-gêne. Elle s’est campée en face de moi. « il se campa comme pour résister à du vent, les pieds écartés, la tête projetée en arrière, le regard déjà vif » (G. Roy, 1977).
CONJUGAISON
MEQ - AC
- camper à la belle étoile
- camper aux portes de, dans, sous, sur, etc.+ lieu
- camper chez, dans, etc.+ lieu
- camper dans, sur, etc.+ lieu
- camper sur ses positions
- se camper