2. air [ɛʀ] n. m.
1 Apparence, comportement, attitude extérieure d'une
personne; spécialt aspect, expression du visage.
⇒
allure, extérieur, mine, physionomie.
⇑
apparenceattitudecomportement. Air triste, joyeux. Un petit air taquin. Air entendu. Un air de famille. Prendre un air offensé. « Qu'est-ce qu'a son visage à rester figé dans ce drôle
d'air? Je suis inquiet » (R. Ducharme, 1973).
‒
Faux air : apparence feinte. « elle s'en va [...] en montrant un faux air de compassion qui
m'irrite » (A. Langevin, 1953).
‒
Q/C Air bête.
‒
au plur. Des airs de noblesse. Prendre de grands airs : adopter un comportement hautain. Se donner des airs de martyr.
◈
(expressions)
‒
Un air de chien battu.
‒
fam. Air de bouledogue.
‒
Q/C fam. Avoir un air de bœuf. 2 avoir l'air. Sembler, paraître.
⇑
sembler. Cet homme n’a pas l’air commode. Le gâteau a l’air cuit. REM. Lorsque le sujet est une chose, l’attribut
s’accorde avec le sujet. Ex. : La tarte a l’air
délicieuse. Lorsque le sujet est une personne ou un animal,
l’attribut peut s’accorder avec le sujet ou, plus
rarement, avec le mot « air ». Ex. : Ta mère a l’air fâchée ou fâché.
‒
(avec de + infinitif) Ils ont l’air de bien s’entendre. « elle a vu un quatre-mâts se faufiler pas loin des
côtes et qui avait tout l'air de chercher à
accoster » (Ant. Maillet, 1979).
◈
(expressions)
‒
L’air de rien : sans être remarqué, sans attirer quelque
attention.
⇒
mine de rien. L’air de rien, le temps file. « J’ai regardé l’échiquier. L'air de rien,
elle avait monté une offensive
implacable » (Guill. Vigneault, 2001).
‒
N’avoir l’air de rien : paraître, mais à tort, sans valeur, sans
intérêt ou sans difficulté. « une toute petite danse en vérité, et qui
n'a l'air de rien du tout, mais terrible,
terrible » (A. Grandbois, 1945).
‒
Avoir l'air fin.
‒
Q/C fam. Avoir l'air fou.
‒
fam. Ne pas avoir l'air d'y toucher.
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
|---|---|---|---|---|---|
|
air
|
|