2. bourdon [buʀdɔ̃] n. m.
I Insecte butineur, voisin de l’abeille domestique mais de plus grande taille et au
corps plus massif et plus velu, qui forme des colonies annuelles nidifiant dans des
cavités situées sous terre ou au ras du sol. [Genre Bombus; famille des apidés.]
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taon. Colonie de bourdons. Le vrombissement du bourdon. « Le Vol du bourdon » (œuvre musicale de N. Rimski-Korsakov). « Les méthodes de culture utilisées par les serristes [...] sont de plus en plus perfectionnées. Plusieurs producteurs achètent maintenant des
bourdons pour polliniser les fleurs de tomates » (Le Soleil, 1996).
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faux(-)bourdon. Abeille mâle. « Quant au faux-bourdon, bien mal aimé et malmené parfois par cette armée besogneuse [d’abeilles ouvrières], il est facilement repérable par sa taille et son allure plus massive. Adepte du
farniente, il ne butine pas et ne pique pas. Sorte de prince qu'on sort, son unique
fonction consistera, lors du vol nuptial, à féconder Sa Majesté la reine » (La Presse, 2005).
II 1 mus. Note servant de basse continue à certains instruments comme la cornemuse, la vielle,
etc.
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bourdon d'orgue : jeu de tuyaux d'orgue bouchés à l'extrémité de manière à produire un son assourdi
et grave. 2 Grosse cloche, souvent la plus grosse d'un ensemble, au son grave. « je tombai sur une église d'où se déroulait un autre cortège, funèbre celui-là, avec
le bourdon qui carillonnait à fendre l'âme dans le clocher vibrant, tirant des larmes
de bronze des bonnes femmes endeuillées qui suivaient le corbillard à pied » (Ch. Mistral, 1988). 3 F/E fam. Avoir le bourdon, le cafard.
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
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bourdon
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