usage [yzaʒ] n. m.
I
A 1 Fait d'utiliser qqch., de le faire agir selon sa fonction.
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emploi, utilisation. L'usage régulier d'un produit. Jeter après usage.
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faire usage de qqch. Utiliser qqch. Faire bon, mauvais usage de qqch. Faites-en bon usage. « Cette technique ne lui est sans doute pas particulière, mais il en fait un usage très
personnel » (M. Van Schendel, 1993).
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à l'usage. Lors de l'utilisation de qqch. Outil qui s'émousse à l'usage.
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à usage. Destiné à être utilisé de telle façon. Nettoyant à usage industriel. Document à usage interne seulement. 2 Possibilité d'utiliser qqch.
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fonction. Les multiples usages d'un médicament. Perdre l'usage de la vue. Retrouver l'usage de la mémoire.
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Hors d'usage : qui ne fonctionne plus. Mettre un mécanisme hors d'usage.
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à, pour l'usage de. Destiné à être utilisé par. « une monnaie courante à la portée et à l'usage du plus grand nombre » (P. Vadeboncœur, 1978).
B Fait de réaliser dans le discours, par la parole les éléments du langage.
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emploi. Faire usage d'un mot rare. Expression en usage au Québec.
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Ensemble des règles qui caractérisent la langue d'une communauté linguistique. L'usage écrit, oral. L'usage familier, soutenu. L'usage québécois.
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Le bon usage, conforme aux prescriptions d'un modèle socioculturel donné.
II
A 1 Pratique habituellement observée par les membres d'une communauté, d'un groupe social
donné.
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coutume, habitude. Ils « avaient leurs superstitions et leurs usages païens qu'ils ne voulaient point abandonner » (J.-Ch. Taché, 1884).
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d'usage. Conforme aux conventions, habituel, normal. Salutations, politesses d'usage. Il est d'usage pour des amis de se serrer la main. 2 littér. Ensemble des bonnes manières qui caractérisent le savoir-vivre.
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civilité. Manquer d'usage.
B dr. Règle coutumière spéciale à une région ou à une profession que les particuliers suivent
habituellement dans leurs actes juridiques, sans s'y référer expressément. (in GDT)

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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usage
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