traverse [tʀavɛʀs] n. f.
1 (chemin de) traverse : chemin qui est plus court, plus direct que la route habituelle, ou qui conduit en
un lieu où elle ne passe pas.
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raccourci. « Avancez! avancez donc! Vous ne voyez pas qu'ils ont pris le chemin de traverse et
que maintenant ils galopent! » (J. Ferron, 1969). 2 Pièce horizontale de bois, de métal, qui est assemblée entre deux montants et renforce
un châssis, un encadrement, une grille, un meuble, etc. Traverses d'une porte. 3 Pièce de bois, de métal, de béton, placée perpendiculairement à la voie ferrée, et
destinée à servir de support aux rails, à en maintenir l'écartement tout en répartissant
les charges sur le ballast. « Tantôt nous marchons entre les rails, accordant nos pas au rythme des traverses » (R. Ducharme, 1966). 4 Q/C Lieu de passage d'un fleuve, d'une rivière, d'un lac ou d'un bras de mer où l'on exploite
un service de traversier. (in GDT) La traverse de Lévis, des Escoumins. REM. Cet emploi, sorti de l'usage en France, a été officialisé par l’OQLF.
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Lieu de passage d'un cours d’eau gelé, aménagé et balisé pour les véhicules. La traverse Lefaivre-Montebello. La traverse Oka-Hudson.

ANGLICISMES CRITIQUÉS
Q/C traverse de chemin de fer
L'emploi de traverse de chemin de fer (de l'anglais railway crossing) est critiqué comme synonyme non standard de passage à niveau.
Q/C traverse de piétons
L'emploi de traverse de piétons (de l'anglais pedestrian crossing) est critiqué comme synonyme non standard de passage pour piétons.
ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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traverse
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