trêve [tʀɛv] n. f.
1 Cessation temporaire des hostilités en vertu d’un accord entre les belligérants.
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armistice, cessez-le-feu. Conclure, respecter, signer une trêve.
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hist., Moyen Âge Trêve de Dieu : institution de paix par laquelle l'Église limitait les guerres privées en interdisant
toute hostilité entre seigneurs du mercredi soir au lundi matin et à certaines époques
de l'année (Avent, Noël, Carême, Pâques). 2 Suspension provisoire d'un conflit entre des personnes. Trêve politique.
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F/E Trêve des confiseurs : ralentissement de la vie économique, politique et sociale entre Noël et le Jour de
l’An. 3 fig. Arrêt dans le déroulement de ce qui est dur, pénible, dangereux.
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accalmie, répit.
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arrêt.
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Sans trêve : sans arrêt, continuellement. « pour ne pas oublier la leçon si chèrement apprise, il se la répétait sans trêve » (M.-C. Blais, 1959).
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Prép. complexe
trêve de. Assez de. Trêve de plaisanteries. « Trêve de lamentations et de simagrées. Un torchon, une éponge, et on se met à l'ouvrage » (M. Bosco, 2002).


ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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trêve
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